Quelques mots rares ou anciens commençant par la lettre M pour enrichir son vocabulaire.
- Macque : n. f.
- Masse avec laquelle on écrase le chanvre et le lin.
- Macrée : n. f.
- Masse d'eau en forme de barre remontant avec impétuosité le courant de la Garonne, et, par extension, d'un fleuve ou d'une rivière quelconque.
- Macrosien : adj.
- Peuples macrosciens, peuples qui reçoivent très obliquement les rayons du soleil, et dont le corps projette une très grande ombre à midi ; ce sont les habitants des zones glaciales.
- Macrostiche : adj.
- Terme de diplomatique. Qui est écrit en longues lignes.
- Madéfier : v. t.
- Rendre humide.
- Madrague : n. f.
- Grand filet à thons.
- Madre : n. m.
- Loupe de bois, bois veiné dont on faisait des vases à boire au moyen âge.
- Madré : adj.
- Futé, matois, rusé ; marbré, tacheté.
- Madrigal : n. m.
- Par transformation du madrigal de la musique, pièce de poésie renfermant, en un petit nombre de vers, une pensée ingénieuse et galante. Par extension, paroles de galanterie qu'on adresse aux femmes.
- Madrure : n. f.
- 1) Apparence du bois madré ; veines dans le bois
2) Taches que certains animaux ont sur la peau
3) Mouchetures du plumage des perdreaux lorsqu'ils se maillent. - Mafflé ou mafflu : adj. fam.
- Qui a de grosses joues.
- Maforte : n. m.
- Espèce de manteau qui était à l'usage des moines d'Égypte, se mettait sur la tunique et couvrait le cou et les épaules.
- Magdelonnettes : n. f. plur.
- Couvent où on enfermait des jeunes filles pour les punir ou les châtier.
- Magnien : n. m.
- Chaudron.
- Maheutre : n. m.
- Vieux mot qui signifiait un soldat, et qui s'entendait particulièrement, chez les ligueurs, d'un soldat protestant.
- Mahonne : n. f.
- Chaland de port, à forme très arrondie utilisé en méditerranée.
- Maïalisme : n. m.
- Refroidissement de la température au mois de mai, après les premières chaleurs du printemps.
- Maie : n. f.
- Huche au pain.
- Maille : n. f.
- Terme de charpente. Se dit de certaines fissures du bois, qui partent du cœur de l'arbre, et divergent suivant les rayons.
- Maillechort : n. m.
- Alliage de cuivre, de nickel et de zinc imitant l'argent.
- Mailloche : n. f.
- 1) Gros maillet de bois
2) Marteau de fer à l'usage des carriers. - Mainbour : n. m.
- Terme d'ancienne législation. Gouverneur, gardien, administrateur des biens ou de la personne d'un particulier.
- Main-brune : adj.
- invar. Papier main-brune, papier gris plus commun que le papier cartier, qui entre dans la composition des cartes à jouer.
- Mainmorte : n. f.
- Droit dont jouissait le seigneur de s'emparer de la succession d'un serf à sa mort. Généralement, le seigneur prenait une partie de l'héritage et renonçait au reste moyennant le versement du droit de mainmorte par les héritiers. Il s'agissait notamment d'empêcher les biens de revenir à des héritiers extérieurs à la seigneurie.
- Maintenon : n. f.
- Petite croix que les femmes portèrent à leur cou, à l'imitation de Mme de Maintenon.
- Maisnier : n. m.
- Domestique, serviteur.
- Maisnil : n. m.
- Demeure.
- Maistrance : n. f.
- Terme de marine. Nom collectif désignant tous les maîtres embarqués à bord d'un navire, ou chargés d'un détail dans l'arsenal.
- Maître-à-danser : n. m.
- Compas à l'usage des horlogers, dont les branches croisées ressemblent par le bas à deux jambes portant leurs pieds en dehors.
- Majolique : n. f.
- Nom attribué, dans le commerce de curiosités, à toutes les faïences anciennes italiennes et espagnoles. On écrit et prononce souvent maïolique.
- Majorelle :
- bleu outremer clair et intense en restant relativement doux.
- Malacie : n. f.
- Terme de médecine. Dépravation du goût, avec désir de manger des substances qui sont peu alimentaires ou qui ne le sont pas du tout, et qui même répugnent ordinairement ; elle ne diffère pas du pica.
- Malaire : adj.
- Qui a rapport à la joue.
- Malandre : n. f.
- Nom que les charpentiers donnent à certains nœuds pourris qui se trouvent dans les bois à bâtir.
- Malandrin : n. m.
- 1) Nom donné à des bandes de pillards qui, dans les longues guerres avec les Anglais, dévastèrent la France
2) Par extension, brigand, vagabond. - Malchus : n. m.
- 1) Sorte de coutelas
2) Nom donné dans le XVIIe siècle à un demi-confessionnal qui n'avait qu'une oreille. - Mâle : adj.
- Mer mâle. La mer est mâle lorsqu'elle est couverte de lames élevées.
- Malebouche : n. m.
- Personnage du roman de la Rose. Par extension, mauvaise langue.
- Malégouverne : n. f.
- Nom donné jadis à l'avant-cour des monastères, dans laquelle la règle n'était pas de rigueur.
- Malegripe : n. m.
- Pillard, brigand, voleur.
- Malemort : n. m.
- Terme familier. Mort funeste et cruelle.
- Malencombre : n. m.
- Événement fâcheux, disgrâce.
- Malepeste :
- espèce d'interjection qui exprime la surprise.
- Malepeur : n. f.
- Peur extrême et pressante.
- Malévole : adj.
- Qui a de mauvaises intentions.
- Malguerdon : n. m.
- Mauvaise récompense.
- Maline : n. f.
- Terme de marine. Grande marée ou marée de nouvelle et de pleine lune. Grande maline, maline d'équinoxe.
- Malitorne : adj.
- Qui a mauvaise façon et mauvaises manières. Un personnage malitorne. Subs. Un malitorne, une malitorne.
- Malléer : v. t.
- Battre et étendre au marteau.
- Malplaquet : n. m.
- Marbre dont le fond est d'un rouge pâle vineux, ondulé de gris.
- Maltôte : n. f.
- 1) Impôt levé sous Philippe le Bel, pour la guerre contre les Anglais
2) Perception d'un droit qui n'est pas dû
3) Toute espèce de perception d'impôts. - Mamamouchi : n. m.
- Nom burlesque dont s'est servi Molière pour donner une dignité turque à son bourgeois gentilhomme. Par extension, se dit en dénigrement des hauts dignitaires dont on veut faire ressortir l'air d'importance ou d'arrogance.
- Mamillaire : adj.
- Qui a la forme d'un mamelon.
- Manche : n. f.
- Terme de géographie. Espace étroit de mer resserré entre deux terres.
- Mandille : n. f.
- 1) Sorte de casaque que les laquais portaient autrefois
2) Par extension, pauvre vêtement. - Manécanterie : n. f.
- Ecole qui forme les enfants de chœur, leur apprend à chanter.
- Manége : n. m.
- Art de dompter, de discipliner, d'instruire les chevaux.
- Manganier : n. m.
- Boulanger forain.
- Mangelin : n. m.
- Poids usité dans l'Inde dans le commerce des pierres précieuses, qui sert au même usage que le mangalis et qui pèse un carat et trois quarts.
- Mangonneau : n. m.
- 1) Terme d'art militaire dans le moyen âge. Machine à lancer des pierres et des dards.
- Mangrove : n. f.
- Forêt des régions côtières tropicales.
- Manichordion : n. m.
- Ancien instrument de musique, qui s'appelait autrement épinette sourde, et qui n'était effectivement qu'une sorte d'épinette à soixante-dix cordes et à clavier.
- Manie : n. f.
- Figure de cire dont on se servait dans les sortiléges.
- Maniguette : n. f.
- Graine de paradis au goût poivré.
- Maniguière : n. f.
- Pêcherie formée de filets tendus sur des pieux aboutissant à des manches, dans lesquelles entrent les anguilles.
- Manille : n. f.
- Ancien terme de marine. Anneau en fer qui liait le forçat rameur de galère à une chaîne dont l'extrémité était fixée à la banquette.
- Manipule : n. m.
- 1) Petite bande d'étoffe que le prêtre catholique porte au bras gauche en célébrant la messe 2) Terme d'antiquité romaine. Compagnie d'infanterie, composée, à l'origine, de cent hommes, et commandée par deux centurions ; ainsi dite figurément parce que c'est un faisceau, une poignée d'hommes.
- Manique : ou manicle n. f.
- Espèce de gants dont se servent certains ouvriers pour protéger leurs doigts.
- Mannequin : n. m.
- Terme d'architecture. Se disait autrefois de la représentation d'un panier de fleurs et de fruits dans la décoration d'un édifice.
- Manse : n. m.
- Terme de féodalité. Mesure de terre jugée nécessaire pour faire vivre un homme et sa famille.
- Mansionnaire : n. m.
- Officier des rois de France de la deuxième race, chargé de faire préparer et meubler les appartements royaux ; c'était un maréchal du palais.
- Mantelet : n. m.
- Machine de guerre composée de madriers qu'on poussait devant soi pour se couvrir dans l'attaque des places. Sous de forts mantelets et d'épais gabions Elle vient s'attacher au pied des bastions, BRÉBEUf.
- Manteline : n. f.
- Sorte de robe ou de manteau.
- Mantille : n. f.
- Longue et large écharpe noire qui fait partie du costume national des Espagnoles ; elle se porte ordinairement sur la tête et se croise sous le menton. Rien que pour toucher sa mantille, De par tous les saints de Castille, On se ferait rompre les os, A. DE MUSSET.
- Manubaliste : n. f.
- Petite machine de guerre qui lançait principalement des traits ou des dards.
- Manumis : adj.
- Terme de féodalité. Mis en liberté.
- Mappaire : n. m.
- Terme d'antiquité romaine. Nom d'un officier chargé de donner le signal pour faire commencer les jeux publics, avec un mouchoir ou une serviette (mappa) qu'il recevait de l'empereur, ou du consul, ou de quelque autre officier suprême se trouvant dans l'assemblée.
- Maquignon : n. m.
- 1) Marchand de chevaux
2) Par extension, homme qui, sans faire le commerce des chevaux, se mêle d'en revendre, d'en troquer, en corrigeant ou en faisant disparaître leurs défauts. - Maraglier : n. m.
- Sonneur de cloches.
- Marasquin : n. m.
- Sorte de ratafia de cerises. Couleur cerise.
- Maraude : n. f.
- Terme de guerre. Pillage que des soldats exercent sans permission, et quelquefois avec permission. Les soldats s'irritent contre le peuple chez qui ils font la guerre, parce qu'ils ne peuvent le voler assez librement, et que la maraude est punie, VAUVENARGUES.
- Marayon : n. m.
- Colon partiaire cultivant les marais salants.
- Marcescence : n. f.
- État de ce qui se flétrit.
- Marchepied : n. m.
- Petit chemin, moins large que le chemin de halage, et placé de l'autre côté de la rivière.
- Marciage : n. m.
- Droit qu'avait un seigneur de prendre, une année sur trois, la récolte entière des fruits que la terre produit naturellement, ou la moitié de ceux qui proviennent de la culture.
- Marcolières : n. m.
- plur. Filets qu'on dresse la nuit pour prendre des oiseaux marins.
- Maréage : n. m.
- Terme de marine ancienne. Manière de louer des matelots pour tout un voyage, sans qu'on augmente leur salaire, si le voyage se prolonge plus qu'on n'avait pensé.
- Maréant : n. m.
- Homme qui va à la marée, qui va pêcher ou ramasser des coquillages à mer basse.
- Maresque : adj.
- Terrain maresque, terre à marais.
- Margarite : n. m.
- Terme de minéralogie. Pierre d'un blanc argentin, qui a été nommée mica nacré.
- Margaritifère : adj.
- Terme de zoologie. Qui produit des perles. Qui porte des taches blanches imitant des perles.
- Margotin : n. m.
- Petit fagot de menu bois ou de brindilles utilisé comme allume-feu.
- Margotter : v. t.
- Terme de chasse. On dit des cailles qu'elles margottent pour signifier un certain cri qu'elles font avant que de chanter.
- Margouillis : n. m.
- Terme familier. Lieu plein de boue et d'ordure.
- Margoulette : n. f. pop.
- La mâchoire.
- Margritin : n. m.
- Terme de commerce. Espèce de rocaille très fine.
- Marguerite : n. f.
- En style d'Écriture sainte, perle.
- Marguillier : n. m.
- Nom donné à chacun des trois membres pris dans le conseil de fabrique, c'est-à-dire parmi les fabriciens, pour composer un bureau sous le titre de président, secrétaire et trésorier.
- Marie-salope : n. f.
- Terme de marine. Petit bâtiment d'une construction particulière destiné à porter, à une certaine distance des ports, les vases et les sables qu'on en retire. Au plur. Des maries-salopes.
- Marigot : n. m.
- Nom donné, en Afrique aux affluents latéraux du fleuve qui traverse le pays. Il se dit aussi, dans nos îles et sur la côte d'Afrique, des lieux bas où les eaux de pluie s'assemblent et se conservent.
- Marinette : n. f.
- Ancien nom de la boussole.
- Maringotte : n. f.
- Ancienne petite voiture, ordinairement suspendue, garnie de barreaux sur les côtés, et à deux fins, les bancs étant mobiles.
- Mariole : n. f.
- Petite image ou figure de la vierge Marie, et par extension toute autre petite figure de saint.
- Maritorne : n. f.
- Fille mal tournée, laide, malpropre ; ainsi nommée par allusion à la Maritorne de Don Quichotte.
- Marli : n. m.
- 1) Sorte de gaze dont on fait des ouvrages de mode 2) Filet en talus qui borde, en dedans, la moulure d'une assiette d'argent.
- Marmenteau : adj.
- Terme d'eaux et forêts. Bois marmenteau, bois de haute futaie, qui est conservé pour la décoration d'une maison à laquelle il est attaché, et que les usufruitiers n'ont pas la liberté de faire couper.
- Marmoréen : adj.
- Qui a la nature ou l'apparence du marbre.
- Marmouset : n. m.
- Petite figure grotesque. Par mépris, jeune homme sans conséquence. Espèce de chenet de fonte, en forme de prisme triangulaire, dont une extrémité est ornée d'une figure quelconque.
- Marnage : n. m.
- Opération agricole qui consiste à mêler à la terre arable une certaine quantité de marne, soit pour amender un sol, c'est-à-dire en modifier l'état physique et mécanique, soit pour lui donner des éléments calcaires ou argileux qui lui manquent. MARINE : différence de hauteur entre une basse mer et une pleine mer successives.
- Marner : v. t.
- Terme de marine qui se trouve pour la première fois dans l'Encyclopédie méthodique (au mot marine) en 1786. Monter en parlant de la mer, au-dessus du niveau des hautes eaux communes.
- Maronage : n. m.
- Droit de se faire délivrer des arbres pour la construction et les réparations des bâtiments.
- Marouette : n. f.
- Râle d'eau, petit échassier.
- Maroufle : n. m.
- 1) Terme de mépris qui se dit d'un homme grossier
2) Il se dit aussi d'un homme qu'on n'estime pas. - Marquise : n. f.
- Terme de joaillerie. Bague dont le chaton est très allongé.
- Marrassau : n. m.
- Cimeterre, sabre à la mode des Marranes ou Sarrazins.
- Marrisson : n. f. vx.
- Tristesse, chagrin.
- Marse : n. m.
- Nom, dans l'antiquité, de gens qui pratiquaient les enchantements et surtout charmaient les serpents.
- Marsiliane : n. f.
- Terme de la marine ancienne. Vaisseau vénitien à poupe carrée, portant quatre mâts et jaugeant environ 700 tonneaux.
- Marsouin : n. m.
- Terme de marine. Forte pièce de construction qui est ordinairement d'assemblage. Tente qu'on établit sur l'avant du mât de misaine.
- Martagon : n. m.
- Espèce de lis rouge dont les pétales sont renversés et recourbés.
- Martellière : n. f.
- Pertuis garni de vannes pour le passage des eaux.
- Martinet : n. m.
- Machine de guerre du moyen âge, qui jetait de grosses pierres.
- Mascaret : n. m.
- Masse d'eau en forme de barre remontant avec impétuosité le courant de la Garonne, et, par extension, d'un fleuve ou d'une rivière quelconque.
- Mascaron : n. m.
- Terme d'architecture. Figure de tête faite en caprice, qu'on met aux fontaines, aux portes, aux clefs des arcades. Figure du navire. Bon nombre de pièces saillantes du navire recevaient autrefois comme ornements des mascarons sculptés.
- Masselotte : n. f.
- Métal superflu qui reste attaché à une masse fondue ou forgée.
- Massepain : n. m.
- Pâtisserie d'amandes pilées et de sucre.
- Mastroquet : n. m.
- Dans le langage populaire de Paris, marchand de vin.
- Matamore : n. m.
- Par extension, homme faisant étalage de bravoure et se vantant d'exploits vrais ou faux.
- Matassins : n. m.
- 1) Nom qu'on donnait autrefois à certains danseurs, qui portaient des corselets, des morions dorés, des sonnettes aux jambes et l'épée à la main avec un bouclier. Une entrée de matassins
2) Nom de la danse qu'ils dansaient. - Mate : n. f.
- Lieu à Paris où s'assemblaient les filous pour tenir conseil entre eux. Enfant de la mate, suppôt de la mate, filou. Filouterie, tromperie.
- Mathurin : n. m.
- 1) Membre d'un ordre institué par Innocent III, pour racheter les esclaves des mains des infidèles
2) Fig. Devoir une chandelle à saint Mathurin, être attaqué de folie. - Matois : adj.
- 1) Terme familier. Qui a, comme le renard, la ruse et la hardiesse
2) Substantivement. Un matois, une matoise. - Matras : n. m.
- Gros trait lancé par l'arbalète. Un carquois chargeait son échine, Garni de matras empennés, Très artistement façonnés.
- Maubèche : n. f.
- Espèce de bécasseau.
- Maubouge : n. m.
- Ancien terme d'administration. Impôt sur les boissons qui entraient, ou que l'on brassait, dans les lieux où il y avait foire et marché.
- Maufait : ou maufé n. m.
- Nom du diable dans tout le cours du moyen âge.
- Maupiteux : adj.
- 1) Qui est sans pitié ; impitoyable
2) Excitant la pitié ; usité seulement en cette locution : faire le maupiteux, se plaindre. - Mauvis : n. m.
- Nom vulgaire et spécifique du merle mauvis appelé grive mauvis.
- Maxime : n. f.
- Terme de plain-chant. Note qui valait deux carrées ou quatre rondes.
- Mazette : n. f.
- 1) Méchant petit cheval
2) Fig. et fam. Celui qui manque de force, d'ardeur
3) Personne inhabile à quelque jeu qui demande de la combinaison ou de l'adresse. - Méan : n. m.
- Cinquième réservoir d'un marais salant.
- Méchef : n. m.
- Terme vieilli. Fâcheuse aventure. Le pis de leur méchef Fut qu'aucun d'eux ne put venir à chef De son dessein, LA FONTAINE.
- Méchine : n. f.
- Jeune fille.
- Méchoir : v. t. défectif
- Terme vieilli qui s'est dit encore quelquefois aux temps suivants : il méchoit, il mécherra. Il vous mécherra de cette entreprise. Essuyer un revers, échouer.
- Mecreuse : adj.
- Qui appartient au mercredi. " Lune mecreuse, lune venteuse, " c'est-à-dire si la lune se renouvelle le mercredi, le vent soufflera jusqu'à la fin du mois.
- Médial : adj.
- Terme de grammaire. Qui occupe le milieu d'un mot. Lettre médiale.
- Médianoche : n. m.
- Repas en gras, qui se fait après minuit sonné, particulièrement lorsqu'un jour gras commence à la suite d'un jour maigre.
- Médicastre : n. m.
- Médecin ignorant ou charlatan.
- Médique : adj.
- Qui appartient à la Médie ou aux Mèdes et même aux Perses, que l'on appelait quelquefois Mèdes. Guerres médiques, guerres que les Perses firent aux Grecs dans le Ve siècle avant Jésus-Christ.
- Médullaire : adj.
- 1) Terme d'anatomie. Qui appartient à la moelle, ou qui en a la nature
2) Terme de botanique. Canal médullaire, cavité cylindrique qui occupe le centre de la tige des dicotylédones. - Médulleux : adj.
- Terme de botanique. Se dit des tiges qui ont un large canal médullaire. Le sureau est médulleux.
- Méfentes : n. m.
- plur. Terme collectif désignant le bois ôté des lattes, des bardeaux quand on les taille, et employé au chauffage.
- Mégamètre : n. m.
- Terme d'astronomie. Instrument propre à mesurer des distances angulaires de plusieurs degrés entre les astres.
- Mège : ou meige n. m.
- Nom donné autrefois dans quelques provinces et dans la Suisse aux médicastres.
- Mélanique : adj.
- Terme de médecine. Qui a rapport à la mélanine, à sa couleur, aux tumeurs qu'elle colore. ETYm. Terme grec signifiant noir.
- Melette : n. f.
- Nom vulgaire de plusieurs petits poissons qui ont une bande argentée sur les côtés du corps
- Mélienne : adj.
- Terre mélienne, espèce de terre qui a la vertu de l'alun, et qui sert aux peintres pour maintenir longtemps leurs couleurs.
- Mélilot : n. m.
- Genre de plantes indigènes de la famille des légumineuses.
- Méliturgie : n. f.
- Travail, industrie des abeilles.
- Melliflue : adj.
- 1) Qui abonde en miel, qui fait le miel.
2) Fig. Qui est trop doucereux et presque fade. Paroles melliflues. - Meneau : n. m.
- Terme d'architecture. Nom qu'on donne, dans une croisée, aux montants et aux traverses qui en partagent l'ouverture.
- Ménestrel : n. m.
- Nom, dans l'âge féodal, des poëtes et musiciens qui allaient de châteaux en châteaux, chantant des vers et récitant des fabliaux. Il y avait le ménestrel poëte et improvisateur, puis le ménestrel chantant, enfin le ménestrel joueur d'instrument.
- Ménétrier : n. m.
- Homme qui joue du violon pour faire danser.
- Ménie : n. f.vx.
- Les gens de la maison, de la suite. (ou, par altération, mégnie)
- Ménil : n. m.
- Habitation ; mot qui, tombé en désuétude, ne se trouve plus que dans un très grand nombre de noms de localités, comme Ménilmontant.
- Menin : n. m.
- Chacun des six gentilhommes qui étaient attachés particulièrement à la personne du Dauphin.
- Ménologe : n. m.
- 1) Traité sur les mois des différents peuples anciens ou modernes. Fabricius est auteur d'un ménologe
2) Livre de l'Église grecque qui, composé d'abord exclusivement de vies de martyrs, fut étendu plus tard aux vies de tous les saints. - Mense : n. f.
- Revenu d'une abbaye.
- Mensole : n. f.
- Terme d'architecture. Pierre qui est au milieu d'une voûte, et qui sert, en quelque sorte, à la fermer ; soit qu'elle soit en saillie ou non.
- Menu : n. m.
- Petit diamant taillé en rose ou en brillant.
- Menuise : n. f.
- 1) Terme d'eaux et forêts. Bois qui est trop menu pour être mis avec le bois de compte ou de corde
2) Menuise ou menuisaille, petit plomb à tirer, dit plus souvent cendrée. - Méphitique : adj.
- Qui a une odeur repoussante.
- Méphitisme : n. m.
- Qualité des gaz non respirables et des vapeurs malfaisantes. Le méphitisme des fosses d'aisance, des marais, des égouts.
- Mer : n. f.
- Jarre ou autre vase de terre dans lequel est une certaine quantité de vin, qu'on remplace, qu'on renouvelle à mesure qu'on y puise.
- Meraleresse : n. f.
- Sage femme.
- Mercanti : n. m.
- Marchand, dans la langue sabir. Dans tous les bazars d'Alger, les mercantis étalent des poteries de diverses origines. Ce mot s'est étendu aux marchands et industriels de toute espèce qui accompagnent une armée.
- Mercuriale : n. f.
- Réprimande qu'on fait à quelqu'un. Faire ou recevoir une mercuriale, faire ou recevoir des reproches, des remontrances.
- Merdefin : n. m.
- Médecin ignorant.
- Mère goutte : n. f.
- ou première goutte, le vin, le cidre qui coule de la cuve ou du pressoir, sans qu'on ait pressuré le raisin, les pommes.
- Méreau : n. m.
- Nom donné, à partir du XIIe siècle, aux médailles ou à la monnaie de convention, de plomb, de cuivre, et quelquefois d'argent, dont chacun avait droit de faire usage.
- Mérisme : n. m.
- Figure de rhétorique. Division d'un sujet, d'un point à traiter en ses diverses parties.
- Merlin : n. m.
- 1) Long marteau ou espèce de massue dont les bouchers se servent pour assommer les bœufs 2) Espèce de hache à fendre le bois.
- Merrain : n. m.
- 1) Bois fendu en planches et propre à différents ouvrages
2) Terme de vénerie. La matière de la perche et du bois du cerf. - Mersandière : n. f.
- Etang ou marais.
- Mésaise : n. m.
- Cachot étroit et bas où l'on ne pouvait se tenir debout ou couché qu'à grande peine.
- Messier : n. m.
- Garde champêtre temporaire, particulièrement pour l'époque où les fruits de la terre commençaient à mûrir.
- Mestive : n. f.
- Temps de la moisson.
- Métachronisme : n. m.
- Erreur de date qui consiste à placer un événement dans un temps antérieur à celui où il est arrivé.
- Métagramme : n. m.
- Changement de lettre dans un mot.
- Métalepse : n. f.
- Terme de rhétorique. Figure par laquelle on prend l'antécédent pour le conséquent : il a vécu, pour, il est mort, ou le conséquent pour l'antécédent : nous le pleurons, pour, il est mort.
- Métaphrase : n. f.
- Travail particulier du commentateur qui explique par une tournure plus simple ou plus habituelle la phrase figurée, elliptique ou trop difficile, d'un auteur original. Imitation d'un passage, expression de ce passage en d'autres termes.
- Métaphraste : n. m.
- Terme de littérature. Celui qui fait la métaphrase d'un auteur obscur, qui l'explique et le traduit en même temps.
- Métaplasme : n. m.
- Terme de grammaire. Altération dans le matériel d'un mot autorisée par l'usage. L'aphérèse, la crase ou synérèse, la diérèse, l'épenthèse, la métathèse, la paragoge, la prosthèse, etc. sont des métaplasmes.
- Métateur : n. m.
- Terme d'antiquité romaine. Celui qui marquait l'emplacement d'un camp. Dans les armées romaines les métateurs avaient dans leurs attributions la construction et la réparation des ponts.
- Métathèse : n. f.
- Figure de grammaire, qui consiste dans la transposition d'une lettre. Blouque pour boucle est une ancienne métathèse.
- Méteil : n. m.
- Mélange de grains de seigle et de froment.
- Météoromancie : n. f.
- Prétendue divination par les météores, et, particulièrement, par le tonnerre et les éclairs.
- Méthémérin : adj.
- Quotidien. Fièvre méthémérine, fièvre dont les accès reviennent chaque jour.
- Métière : n. f.
- Dans les salines, bassin d'évaporation succédant au jas.
- Métonomasie : n. f.
- Action de changer, de déguiser son nom par voie de traduction. C'est par métonomasie que Duchesne s'est appelé Quercetanus.
- Métonymie : n. f.
- Terme de rhétorique. Figure par laquelle on met un mot à la place d'un autre dont il fait entendre la signification. Un trompette pour un joueur de trompette, le nom de l'instrument désigne celui qui en fait usage.
- Meulon : n. m.
- 1) Nom de petites meules de trèfle, de luzerne, de foin
2) Tas de sel tiré du marais salant. - Meutemacre : n. m.
- Emeutier.
- Meze : n. m.
- Pâturage.
- Mignardise : n. f.
- Manque de naturel.
- Mignoter : v. t.
- Traiter d'une façon mignonne, délicate. Elle mignote trop ses enfants.
- Mijorée : n. f
- Femme aux manières affectées.
- Millénaire : n. m.
- Nom de sectaires chrétiens qui croyaient qu'après le jugement universel, les élus demeureraient mille ans sur la terre à jouir de toute sorte de plaisirs.
- Millénium : n. m.
- Nom donné quelquefois à l'époque rêvée par les millénaires ou chiliastes.
- Millesoudier : n. m.
- Moyen âge. Qui a mille sous a dépenser par jour. Les petites gens appellaient un homme riche, un gros millesoudier.
- Milliaire : adj. et n. m.
- Terme d'antiquité. Chez les Romains, qui est placé de mille en mille pas. Pierre milliaire.
- Milord : n. m.
- Ancien cabriolet à quatre roues.
- Milouin ou millouin : n. m.
- Canard, oiseau palmipède.
- Mimèse : n. f.
- Figure de rhétorique qui consiste à rapporter le discours d'un autre en style direct.
- Minuter : v. t.
- Écrire très fin.
- Miquelet : n. m.
- Nom donné aux anciens bandits qui se réfugiaient dans les Pyrénées, principalement sur les frontières de l'Aragon et de la Catalogne ; ils faisaient la guerre sans aveu de personne et servaient le parti qui leur plaisait.
- Miquelot : n. m.
- Petit garçon qui allait en pélérinage au Mont S. Michel, et qui se servait de ce prétexte pour gueuser. On disait par extension d'un homme qui affectait une mine hypocrite, qu'Il faisait le miquelot.
- Mirail : n. m.
- Ancien terme tombé en désuétude. Merveille, miracle. Paris, ce mirail de l'Europe en ce siècle, OUDART COQUAULT, Journal (1649-1668).
- Mirbane : n. f.
- Essence de mirbane, substance produite par la benzine soumise à l'action de l'acide nitrique, et dont l'odeur, rappelant celle des amandes amères, est employée par la parfumerie pour aromatiser les savons de toilette.
- Mirliflore : n. m.
- Terme familier. Jeune homme qui fait l'agréable, le merveilleux.
- Mirmillon : n. m.
- Terme d'antiquité romaine. Sorte de gladiateur.
- Miroir : n. m.
- Ancien terme de marine. Cartouche de menuiserie placé au-dessus de la voûte de l'arrière, et portant les armes du prince ou la figure dont le vaisseau a tiré son nom.
- Miséricorde : n. f.
- Nom d'un petit poignard que les anciens chevaliers portaient de l'autre côté de l'épée, et qui leur servait à tuer leur ennemi après l'avoir renversé, s'il ne criait pas miséricorde.
- Misopédie : n. f.
- Haine de l'instruction.
- Mistoudin : n. m.
- Bon compagnon, bon drôle.
- Mistre : n. m.
- Bourreau.
- Mistrouille : n. f.
- Grosse femme..
- Mitan : n. m.
- Milieu.
- Mitière : n. f.
- Canal amenant l'eau de mer à la vasière.
- Mitigatif : adj.
- Qui est propre à mitiger, à adoucir.
- Mitis : n. m.
- Nom propre du chat.
- Miton : n. m.
- Espèce de manchettes en fourrure ou en tricot que les femmes portaient sur le poignet pour se préserver du froid. Gantelet du XVe siècle, mitaine de fer, sans doigts séparés.
- Miton-mitaine :
- Terme proverbial, qui se disait en cette phrase : C'est de l'onguent miton-mitaine, qui ne fait ni bien ni mal.
- Mitoufle : n. f.
- Synonyme inusité de mitaine.
- Modénature : n. f.
- Terme d'architecture. Proportion et galbe des moulures d'une corniche.
- Modillon : n. m.
- Terme d'architecture. Petite console propre aux ordres ionique, corinthien et composite, posée sous le larmier des corniches, et servant à soutenir la saillie.
- Modus faciendi : n. m.
- Manière de faire. Le modus faciendi importe beaucoup dans certaines opérations chimiques.
- Moellonier : adj.
- Gros cheval percheron de trait. Cheval moellonier.
- Mofette : n. f.
- Terme d'ancienne chimie. Tout gaz non respirable.
- Mogigraphie : n. f.
- Terme de médecine. Crampe des écrivains.
- Mogrebins : n. m.
- plur. Nom arabe des Occidentaux.
- Moie : n. f.
- Tas de sable ou autre substance.
- Moine : n. m.
- Feuille de papier dont on couvrait la traînée de poudre devant porter le feu au saucisson d'une mine. Terme de marine. Se disait de petits cônes de poudre humectée avec du vinaigre, que l'on brûlait dans l'entre-pont pour chasser le mauvais air.
- Moire : n. f.
- Aspect ondé, chatoyant, changeant d'une surface.
- Moissine : n. f.
- Faisceau de sarments de vigne, garni de feuilles et de grappes.
- Môle : n. m.
- 1) Massif de maçonnerie placé au-devant d'un port pour le mettre à couvert de l'impétuosité des vagues et en empêcher l'entrée aux vaisseaux étrangers.
2) Anciennement, par métonymie, le port lui-même
3) Nom donné, dans la ville de Rome, au tombeau de l'empereur Adrien. - Molequin : adj.
- Terme de teinture. Vert molequin, vert de mauve. Vert de laurier, vert molequin, vert brun.
- Molière : n. f.
- Terre grasse et marécageuse.
Carrière molière, carrière d'où l'on tire les meulières. - Moly : n. m.
- Plante dont parle Homère, et à laquelle il attribue des vertus merveilleuses.
- Monacaille : n. f.
- Se dit par dénigrement des moines.
- Monandre : adj.
- Terme de botanique. Qui n'a qu'une seule étamine.
- Monaut : adj.
- Qui n'a qu'une oreille.
- Mondrain : n. m.
- Monticule de sable.
- Monition : n. f.
- 1) Terme de juridiction ecclésiastique. Avertissement émanant de l'évêque avant l'excommunication
2) Publication d'un monitoire. - Monodie : n. f.
- 1) Terme d'antiquité. Monologue dans les tragédies
2) Chant exécuté par une seule voix. - Monomachie : n. f.
- Terme d'ancienne jurisprudence. Combat d'homme à homme ; preuve judiciaire par le duel.
- Monostique : adj.
- 1) Qui n'a qu'un seul vers. Les sentences monostiques de Ménandre.
2) n. m. Un monostique, épigramme, inscription d'un seul vers. - Monoxyle : adj. et n. m.
- Se dit de certaines barques faites d'une seule pièce de bois. Canot monoxyle.
- Mons : n. m.
- Abréviation du mot monsieur, qui est familière ou méprisante.
- Monstrance : n. f.
- Terme du moyen âge. Petit coffre plus ou moins précieux où l'on conservait les reliques.
- Mont-joie : n. f.
- 1) Monceau de pierres jetées confusément, en signe de victoire, ou pour marquer les chemins.
2) Ordre de chevalerie, institué dans le douzième siècle, par le pape Alexandre III, pour combattre les infidèles dans la terre sainte
3) Cri de guerre usité parmi les Français dans les batailles, durant le moyen âge. Bannière qui indiquait la marche de l'armée. - Morailles : n. f. plur.
- 1) Sorte de tenailles pour serrer le nez d'un cheval, afin de le contenir dans une opération, ou de le punir
2) Espèce de tenailles pour allonger le cylindre de verre avant de l'ouvrir. - Moraillon : n. m.
- Pièce de fer qui sert à la fermeture d'une malle, d'une porte, etc. en laissant passer, dans une lunette qui s'y trouve formée, un anneau destiné à recevoir un cadenas.
- Mordache : n. f.
- 1) Espèce de tenailles de bois qu'on place entre les mâchoires d'un étau
2) Extrémités de quelques instruments qui ont du rapport avec des tenailles
3) Instrument de fer qui sert à saisir sans peine de grosses bûches et à les arranger dans une cheminée
4) Nom que les capucins donnaient à un petit bâton ou mords, que leurs novices se mettaient dans la bouche, pour avoir rompu le silence. - Mordant : n. m.
- Terme de musique. Trille qui n'est pas achevé ; agrément qui consiste en deux ou plusieurs petites notes placées immédiatement avant une note quelconque.
- Mordienne : n. f.
- Sorte de juron. Mordienne de vous ! c'est-à-dire la peste soit de vous ! À la grosse mordienne, sans façon, franchement.
- Moreau : adj.
- Qui a le poil d'un noir foncé, vif et luisant, en parlant d'un cheval. Des chevaux moreaux.
- Morfil : n. m.
- 1) Barbes ou aspérités métalliques, irrégulières et extérieures au véritable tranchant fait de dentelures microscopiques.
2) Nom donné à l'ivoire qui n'a pas encore été travaillé, aux dents d'éléphant séparées de l'animal. On dit aussi marfil. - Morgeline : n. f.
- Nom d'une stellaire appelée aussi mouron des oiseaux.
- Morigéner : v. t.
- 1) Former les mœurs de quelqu'un (vieilli en ce sens).
2) Réprimander, remettre dans l'ordre et dans le devoir. - Morillon : n. m.
- 1) Sorte de raisin noir et doux
2) Sorte de petit canard de couleur noire
3) n. m. plur. Terme de joaillier. Émeraudes brutes qui se vendent à la livre. - Morion : n. m.
- 1) Ancienne armure de tête plus légère que le casque.
2) Pierre précieuse, qui est une espèce d'onyx, d'un noir rougeâtre, transparente et brillante. - Morosophie : n. f.
- Espèce de folie grave.
- Mortaille : n. f.
- Terme de féodalité. Droit que le seigneur avait, dans quelques coutumes, de succéder à son serf décédé sans héritiers naturels.
- Morte-eau : n. f.
- Les petites marées au temps du premier et du dernier quartier de lune. Le temps des plus petites marées.
- Mosette : n. f.
- Espèce de camail que portaient les cordeliers, et que portent encore les évêques.
- Motet : n. m.
- Morceau de musique sur des paroles religieuses latines destiné à être exécuté à l'église, sans faire partie du service divin.
- Motion : n. f.
- Nom donné aux voyelles dans la langue hébraïque, parce que ce sont elles qui donnent aux consonnes le mouvement, c'est-à-dire la prononciation.
- Mottière : adj.
- Tourbe mottière, nom, dans la Loire-Inférieure, de la tourbe employée à faire des mottes.
- Mouillères : n. f.
- plur. Terme rural. Nom des places habituellement humides, dans les champs ou les prés.
- Moulin : n. m.
- Chute d'eau qui se creuse un conduit à l'intérieur des glaciers, et qui, finissant par en percer la masse, tombe au fond et va frapper le roc, entraînant avec elle du gravier et des terres.
- Mourmaistre : n. m.
- Maître des digues de la mer.
- Mousse : adj.
- Qui n'est pas aigu, tranchant.
- Mousseau : adj.
- Pain mousseau, pain fait avec de la farine de gruau.
- Moustille : n. f.
- Montant d'un vin légèrement gazeux et pétillant. Ce vin a de la moustille.
- Moûtier : n. m.
- Vieux mot qui signifie monastère.
- Mouvance : n. f.
- Terme de jurisprudence féodale. Dépendance d'un fief à l'égard d'un autre.
- Muant : n. m.
- Bassin qui fait partie d'un marais salant.
- Moye : n. f.
- Terme de maçonnerie. Nom qu'on donne au tendre d'une pierre dure, c'est-à-dire à la partie de la pierre par laquelle elle suit son lit de carrière, et qui la fait déliter.
- Moyette : n. f.
- Terme rural. Faisceau de gerbes qu'on dresse dans les champs, pour garantir les blés de la pluie.
- Muche-pot : (à) loc. adv.
- En cachant le pot pour vendre du vin et frauder le droit ; et fig. en cachette.
- Muette : n. f.
- Maison bâtie dans les parcs où l'on tient des relais de chasse. Lieu auprès de Paris, dans le bois de Boulogne, qui servait de rendez-vous de chasse.
- Mugot : n. m.
- Synonyme ancien de magot, somme d'argent.
- Mugueter : v. t.
- 1) Courtiser, comme fait le muguet
2) Fig. Rechercher, désirer d'obtenir. - Muire : n. f.
- 1) Eau salée qu'on tire des puits pour en faire le sel
2) Nom qu'on donne, dans les salines, à l'eau saturée de sel, après qu'on lui a fait subir l'évaporation nécessaire. - Mulasse : n. f.
- Jeune mulet ou jeune mule.
- Mulcter : v. t.
- 1) Terme de jurisprudence. Condamner à quelque peine
2) Par extension, maltraiter, vexer. - Mulon : n. m.
- 1) Terme de pêche. Tas de morues séchées
2) Tas de sel. - Mulquinier : n. m.
- Ancien terme de commerce. Celui qui fabrique des toiles fines.
- Mundick : n. m.
- Les mineurs ont appelé mundick, cette poussière qu'ils rejettent comme trop appauvrie, et dont en effet on ne peut tirer, avec beaucoup de travail, qu'une très petite quantité d'étain.
- Munificence : n. f.
- Qualité qui porte à faire de grandes libéralités.
- Mureau : n. m.
- Maçonnerie de la tuyère d'un fourneau de forges.
- Murrhin : adj.
- Terme d'antiquité. Vases murrhins, vases fort estimés des anciens.
- Musagète : adj.
- Terme de mythologie. Apollon musagète, c'est-à-dire Apollon conducteur des muses.
- Muscadin : n. m.
- Fig. Petit-maître, homme qui affecte une grande recherche dans son costume.
- Muscardin : n. m.
- Variété de petit loir roux à gorge et poitrine blanches.
- Muscicole : adj.
- Terme d'histoire naturelle. Qui vit ou végète dans les mousses.
- Muscule : n. m.
- Terme d'antiquité. Nom d'une machine de guerre des anciens qui servait à couvrir les assiégeants.
- Museau : n. m.
- Partie du panneton d'une clef, dans laquelle sont faites les entailles pour le passage des dents du râteau.
- Musele : n. f.
- Cornemuse.
- Muselet : n. m.
- Armature de fils métalliques qui maintient le bouchon des vins pétillants.
- Muserolle : n. f.
- La partie de la bride d'un cheval qui se place au-dessus du nez.
- Musoir : n. m.
- Pointe d'une digue. Tête d'une écluse.
- Musser : (se) v. pron.
- Se cacher.
- Mussette : adv.
- Secrètement, en cachette.
- Myriagramme : n. m.
- Poids de dix mille grammes.