Quelques mots rares ou anciens commençant par la lettre E pour enrichir son vocabulaire.
- Eaurole : n. f.
- Fiole, ampoule.
- Ébalaçon : n. m.
- Ancien terme de manége. Espèce de ruade.
- Ébarouir : v. t.
- Terme de marine. Dessécher, en parlant de l'action du soleil qui déjoint les bordages des navires.
- Ébaubi : adj.
- Terme très familier. Interdit, surpris, au point de bégayer.
- Ébaudir : v. t. fam.
- 1) Mettre en allégresse
2) S'ébaudir, v. pr. Devenir ébaudi. - Ébe : ou ebbe n. f.
- Nom, sur les côtes de Normandie, du reflux de la mer.
- Ébeylières : n. f. plur.
- Ouvertures ménagées pour l'écoulement des eaux.
- Éburné : adj.
- Qui a la blancheur et l'apparence de l'ivoire ; qui s'est converti en ivoire.
- Écacher : v. t.
- Écraser en aplatissant. Écacher du sel. S'écacher, v. pr. Être écaché. Une pointe qui s'écache.
- Écaffer : v. t.
- Terme de vannier. Partager l'osier en deux dans le sens de son épaisseur.
- Écagne : n. f.
- Portion d'un écheveau qu'on a divisé.
- Écaude : n. f.
- Nom donné en Normandie à de petits bateaux très étroits servant à parcourir les fossés, les petits cours d'eau.
- Ecbase : n. f.
- Terme de rhétorique. Synonyme de digression.
- Échaillon : n. m.
- Pierre, roche fine de l'Isère, de trois couleurs, blanche, ou jaune, ou rosée, recevant le poli comme le marbre.
- Échalas : n. m.
- Bâton de longueur variable auquel on attache un cep de vigne. Botte d'échalas.
- Échalis : n. m.
- Terme rural. Passage au-dessus d'une haie sèche.
- Échampeau : n. m.
- Terme de pêche. Extrémité où l'on attache l'hameçon aux lignes qui servent à la pêche de la morue.
- Échampir : v. t.
- Terme de peinture. Imiter le relief, faire sortir du champ du tableau, par des teintes appropriées.
- Échanson : n. m.
- 1) Officier dont les fonctions consistent à servir à boire aux rois et aux princes
2) Fig. Toute personne qui sert à boire. - Échantignolle : n. f.
- 1) Nom donné aux deux petites pièces de bois qui, dans un comble, soutiennent les tasseaux.
2) Nom donné à deux pièces de bois réunies aux brancards qui servent à soutenir l'essieu des roues de devant.
3) n. f. plur. Terme de marine. Sorte de forts taquets qu'on voit sous les flasques de l'affût de certaines bouches à feu. - Échars : adj.
- Terme de marine. Les vents échars sont des vents faibles qui changent subitement d'un rhumb à l'autre.
- Écharseté : n. f.
- Terme de monnaie. Défaut d'une pièce qui n'est pas du titre ordonné.
- Échauguette : n. f.
- Espèce de guérite de bois qui est placée sur un lieu élevé et où l'on met une sentinelle.
- Échelade : n. f.
- Assaut donné à l'aide d'échelles.
- Échiffe : ou échiffre n. m.
- Terme d'architecture. Mur rampant par le haut, qui porte les marches d'un escalier. Il y a des échiffres de bois.
- Échillon : n. m.
- Terme de marine. Nuage noir dont la queue forme une trombe ou un siphon (Levant).
- Écholalie : n. f.
- Tendance spontanée à la répétition des derniers mots ou finales de mots entendus sans y répondre.
- Échome : n. m.
- Terme de marine. Cheville de bois ou de fer, qui va en diminuant par les deux bouts, et qui sert à tenir les rames.
- Éclamé : adj.
- Terme d'oiselier. Oiseau qui a la patte ou l'aile cassée.
- Écli : n. m.
- Terme de marine. Languette de bois éclaté.
- Écornifler : v. t.
- Prendre, se faire donner çà et là de l'argent, un dîner, etc. Il va écornifler un dîner où il peut.
- Écot : n. m.
- Terme d'eaux et forêts. Nom donné aux grosses branches et aux troncs qui n'ont pas été bien dépouillés de leurs menues branches, assez près de l'écorce, de sorte qu'il y reste des bouts excédants. Souche qui éclate quand on coupe l'arbre.
- Écouailles : n. f. plur.
- Laine que l'on coupe sous la cuisse et la queue des moutons et qui est de basse qualité.
- Écouer : v. t.
- Couper la queue Écouer un chien.
- Écoumène : n. m.
- Partie habitable de la surface terrestre.
- Écourgée : n. f.
- Fouet qui est fait de plusieurs courroies de cuir. Coup de ce fouet.
- Écours : n. m.
- Dans les salines, canal amenant l'eau de mer à la vasière.
- Écouvillon : n. m.
- 1) Linge attaché à un long bâton, avec lequel les boulangers nettoient leur four
2) Terme d'artillerie. Instrument de bois, ordinairement couvert d'une peau de mouton ayant la laine en dehors, dont les canonniers se servent pour nettoyer l'âme du canon lorsqu'il a tiré. - Écrevisse : n. f.
- Ancien terme militaire. Cuirasse formée d'écailles.
- Écrouelles : n. f. plur.
- Maladie caractérisée par la tuméfaction des glandes du cou et par une détérioration générale de la constitution ; c'est la même chose que scrofules.
- Écroues : n. f.
- plur. Autrefois états ou rôles de la dépense de bouche de la maison du roi.
- Ectypes : n. f.
- Terme d'antiquaire. Copie, empreinte d'une médaille, d'un cachet.
- Écuage : n. m.
- Terme de féodalité. Service auquel un écuyer était tenu envers le fief dominant. Droit que l'on payait pour s'exempter du service militaire. Droit de porter l'écu.
- Écubier : n. m.
- Terme de marine. Trou horizontal et rond, percé à l'avant du navire, à droite ou à gauche de l'étrave, pour le passage du câble attaché à une ancre.
- Écuisser : v. t.
- Faire éclater le tronc d'un arbre en l'abattant.
- Écuyer : n. m.
- Terme de construction. Rampe d'un escalier.
- Effance : n. f.
- Action d'enfant.
- Effemeller : v. t.
- Retrancher dans une forêt le bois mort ou mauvais.
- Efferé : adj.
- Cruel, féroce.
- Effluence : n. f.
- Ce qui flue hors, coule hors, s'exhale d'une manière invisible. Des effluences de marais. Effluences électriques.
- Effondrilles : n. f. plur.
- Parties grossières qui restent au fond d'un récipient après une ébullition. Ce bouillon est plein d'effondrilles.
- Eflaxier : v. t.
- Terme de manége, tourner un cheval légèrement.
- Éfourceau : n. m.
- Nom d'une voiture à deux roues qui sert à conduire de pesants fardeaux, tels que des troncs d'arbres, de grosses poutres, etc.
- Égipan : n. m.
- Terme de mythologie. Sorte de divinité champêtre, satyre.
- Églantier : n. m.
- Nom donné à plusieurs espèces de rosiers, et particulièrement au rosier canin et au rosier églantier, qui croissent dans les buissons.
- Églogue : n. f.
- 1) Ouvrage de poésie pastorale, où l'on introduit des bergers qui conversent ensemble
2) Terme de philologie. Un recueil de pièces choisies. - Égrène : n. f.
- Coin de fer qu'on met aux ouvrages de layeterie (caisses, coffres etc.) pour arrêter l'écart des bords et des côtés.
- Égriser : v. t.
- Terme de lapidaire. Ôter d'un diamant les parties les plus brutes avant que de le tailler, ce qui se fait en le frottant contre un autre diamant brut. Commencer à polir le marbre.
- Égruger : v. t.
- Réduire en petits grains, écraser.
- Eiral : n. m.
- Aire à battre le blé.
- Eireau : n. m.
- Maison rustique avec ses dépendances.
- Eissalet : n. m.
- Vent du S. E, en Méditerranée.
- Éjouir : (s') v. pron.
- Se livrer à la joie.
- Éléatique : adj.
- École éléatique, école de philosophie fondée par Xénophane de Colophon, et dont les principaux représentants furent Parménide et Zénon, tous deux d'Élée, et Mélissus de Samos. Elle admettait qu'il y a deux sortes de connaissances : les unes qui nous viennent par les sens et qui ne sont qu'illusion ; les autres que nous devons à la raison seule et qui sont les seules véritables.
- Electre : n. f.
- Mixture d'or et d'argent.
- Électrum : n. m.
- Terme d'antiquité. Alliage d'or et d'argent qui était dans une estime singulière.
- Élef-d'eau : n. m.
- Ancien terme de mer qui signifie le flux ou mer montante.
- Élégie : n. f.
- Petit poème dont le sujet est triste ou tendre.
- Élégir : v. t.
- Terme de construction. Diminuer l'épaisseur d'une pièce de bois en y poussant des moulures.
- Éleuthénie : n. f.
- Terme d'antiquité grecque. Gouvernement libre d'un État indépendant.
- Ellébore : n. m.
- Plante, dite dans l'Avranchin herbe enragée, très usitée dans la médecine des anciens comme cathartique et qui passait pour guérir la folie.
- Ellipse : n. f.
- Terme de grammaire. Figure par laquelle on retranche quelque mot dans une phrase.
- Éludorique : adj.
- Peinture éludorique, nom donné à une manière de peindre en miniature, au XVIIIe siècle.
- Emanseur : n. m.
- Soldat maraudeur et vagabond.
- Embâcle : n. m.
- Amoncellement de glaçons qui barre un cours d'eau dans une débâcle. Tout embarras dans les eaux, ruisseaux et rivières.
- Embeliner : v. t.
- Amuser, duper. Ce maistre homme sceut si bien embeliner ceste fille qu'elle le creût.
- Embelle : n. f.
- Terme de marine. Nom de la partie d'un vaisseau qui est comprise entre la herpe d'un grand mât et celle de l'avant.
- Emblaison : n. f.
- Terme rural. Saison des semailles.
- Emblavure : n. f.
- Champ ensemencé de blé.
- Emboire : (s') v. pron.
- Terme de peinture. Devenir terne et se confondre, en parlant des couleurs d’un tableau ; ce qui arrive parce que le bois ou la toile boivent l’huile, l’essence, etc.
- Embole : n. m.
- Terme d’antiquité. Éperon de la proue des navires.
- Embolisme : n. m.
- Intercalation d’un mois dont les Grecs se servaient pour mettre d’accord dans un certain nombre d’années les mouvements du soleil et de la lune, c’est-à-dire rendre l’année lunaire égale à l’année solaire dans le cycle de dix-neuf ans.
- Emboquer : v. t.
- Mettre de la mangeaille dans la bouche des animaux, afin de les engraisser plus vite.
- Embosser : v. t.
- Terme de marine. Amarrer un navire de l’avant et de l’arrière.
- Embossure : n. f.
- Terme de marine. Nœud que l’on fait sur une manœuvre et auquel on ajoute un amarrage.
- Emboucaner : (s'emboucaner) v.
- s'obscurcir, se couvrir en parlant du temps
- Embouche : n. m.
- Pré d'embouche, ou, simplement, embouche, prairie très fertile dont l'herbe, consommée sur place, engraisse les bestiaux.
- Embouquer : v. t.
- Terme de marine. Entrer dans un canal ou dans un détroit, particulièrement en parlant de l'entrée des Antilles.
- Embreler : v. t.
- Fixer un chargement sur une voiture par des cordages.
- Embrocation : n. f.
- Terme de médecine. Action de verser lentement et par arrosement un liquide quelconque sur une partie malade.
- Embu : part. passé d'emboire.
- 1) Dont les couleurs sont devenues ternes et confuses. Tableau embu
2) n. m. Terme de peinture. Nom donné aux taches, aux tons ternes qui se voient dans un tableau embu. Terme de marine. Une toile à voile a de l’embu quand on l’a fait boire, c’est-à-dire quand on l’a cousue lâche à sa ralingue. - Embut : n. m.
- Entonnoir.
- Éméraldine : n. f.
- Nom d'une sorte de bleu.
- Émerillonné : adj.
- Vif, éveillé comme un émerillon.
- Émétologie : n. f.
- Traité sur les vomitifs et le vomissement.
- Émier : v. t.
- Froisser un corps entre les doigts de manière à le réduire en petites parties. Émier de l'alun.
- Emmatelotage : n. f.
- Ancien terme de marine. Désignation de deux matelots destinés à avoir le même hamac.
- Emmétrope : adj.
- Se dit d'un œil dont la vue est normale.
- Emmi : adv. vx.
- Au milieu de .
- Émoucher : v. t.
- Débarasser des mouches
- Émoudre : v. t.
- Aiguiser sur la meule.
- Empan : n. m.
- Mesure de longueur qu'on prend du bout du pouce à l'extrémité du petit doigt, lorsque la main est ouverte le plus possible.
- Empeau : n. m.
- Terme de jardinage. Ente ou écorce.
- Empeigne : n. f.
- Pièce de cuir qui, dans un soulier, s'étend depuis le cou-de-pied jusqu'à la pointe.
- Empenne : n. f.
- Ancien terme militaire. Aileron de plume qu'on assujettissait à une flèche pour assurer la justesse de son vol.
- Empennelle : n. f.
- Terme de marine. Petite ancre, qui tient par un câble à la grosse, et qu'on mouille devant elle, pour tenir le vaisseau plus ferme.
- Emphytéose : n. f.
- Terme de droit. Convention par laquelle un propriétaire cédait la jouissance d'un héritage pour un temps très long, ou même à perpétuité, sous la réserve d'une redevance.
- Emposieu : n. m.
- Nom donné, dans le Jura, à des cavités en forme d'entonnoir où les eaux s'engouffrent pour reparaître, sous forme de sources abondantes, dans les vallées inférieures.
- Empouilles : n. f. plur.
- Terme de droit coutumier. Les fruits de la terre encore sur pied, par opposition à dépouille, qui signifiait ces mêmes fruits, coupés ou moissonnés.
- Empuse : n. f.
- Terme de philosophie au XVIe et au XVIIe siècles. Nom donné aux fausses idées, aux imaginations qui ne peuvent avoir d'existence.
- Empyrée : n. m.
- Selon les notions de l'antiquité, la plus élevée des quatre sphères célestes, celle qui contenait les feux éternels, c'est-à-dire les astres.
- Énallage : n. f.
- Terme de grammaire. Ellipse particulière qui a lieu quand, après avoir employé un mode, on en prend subitement un autre que n'admet pas la construction ordinaire ; ex. : et les flatteurs d'applaudir.
- Énarmes : n. f. plur.
- Courroies fixées au bouclier, qui servaient à l'embrasser.
- En-belle : n. f.
- Terme de marine. Tir en-belle, tir direct.
- Encalminé : adj.
- Terme de marine. Navire encalminé, navire qui se trouve sous l'influence d'un temps calme ou sous un abri.
- Encan : n. m.
- 1) Vente publique à l'enchère
2) Fig. Ce malheur est venu de quelques jeunes veaux Qui mettent à l'encan l'honneur… RÉGNIER. - Encarpe : n. m.
- Terme d'architecture ancienne. Guirlande composée de fleurs, de feuillages et de fruits.
- Enclitique : n. f.
- Mot qui, perdant son accent, se lie au mot précédent et en fait, pour la prononciation, réellement partie. En français ce est enclitique dans : Est-ce Dieu, sont-ce les hommes Dont les œuvres vont éclater ? RACINE. adj. Les mots, les particules enclitiques.
- Encques : adv. Onques,
- jamais. Plus de honours, et de biens maours, Ont à Sainte Eglise donné, Qu’enques n’ont fait cler couronné.
- Encratique : n. m.
- Terme d'histoire ecclésiastique. Sectaires qui condamnaient le mariage, et qui disaient qu'il n'est pas bon de manger de la chair et de boire du vin.
- Encroué : adj.
- Terme d'eaux et forêts. Arbre encroué, celui qui étant tombé sur un autre par une cause quelconque y demeure embarrassé.
- Encyclie : n. f.
- Terme de physique. Nom donné aux cercles qui se forment à la surface de l'eau lorsqu'on y laisse tomber un corps.
- Encyprotype : adj.
- Qui est gravé sur cuivre. Planche encyprotype.
- Endéans : prép.
- Dans l'intervalle de, dans la limite de, dans le délai de (ancienne locution, qui aujourd'hui paraît surtout usitée en Belgique).
- Endêvé : part. passé.
- Qui endêve. Endêvé d'attendre. Impatient, irritable, obstiné. Il faut être bien endêvé pour soutenir cela. Subs. C'est un endêvé. Une endêvée.
- Endie : n. f.
- Terme de grammaire. Métaplasme par lequel on retranche quelque lettre, comme chartier pour charretier.
- Énème : n. m.
- Nom de médicaments que les anciens mettaient sur des plaies sanglantes.
- Enferges : n. f. plur.
- Chaînes entravant les pieds des animaux de trait.
- Enfeu : n. m.
- Cave dans une église pour la sépulture des corps morts.
- Enfléchure : n. f.
- Terme de marine. Cordages qui servent d'échelons pour monter d'un hauban à l'autre.
- Engagiste : n. m.
- Celui qui obtenait, à certaines conditions, la possession de quelque partie du domaine royal pour un certain nombre d'années.
- Engamer : v. t.
- Terme de pêche. Avaler l'hameçon, en parlant du poisson.
- Engaraire : n. m.
- Sujets à corvée et services manuels, serfs.
- Engastrimyte : n. m.
- Synonyme de ventriloque.
- Engé : part. passé d'enger. fam.
- Embarrassé.
- Engeigner : v. t.
- Tromper.
- Engramme : n. m.
- Trace que laisserait dans le cerveau ou le système nerveux une expérience vécue.
- Enguichure : n. f.
- Nom des cordons qui servent à porter un cor de chasse.
- Enjabler : v. t.
- Mettre un fond à une futaille.
- Enliouber : v. t.
- Ajouter une pièce de bois taillée en coin dans le bout d'une autre qui a été ouverte pour la recevoir. La seconde pièce enlioube la première.
- Ennaétéride : n. f.
- Terme d'antiquité grecque. Espace de neuf ans. Fête que l'on célébrait tous les neuf ans.
- Ennéade : n. f.
- Assemblage de neuf choses ou de neuf personnes.
- Ennillage : n. m.
- Liaison de l'arbre ou axe tournant avec la meule dans un moulin.
- Enoiseler : v. t.
- Terme de fauconnerie. Instruire l'oiseau, l'accoutumer au gibier.
- Enrayure : n. f.
- Terme d'agriculture. Première raie que fait la charrue en labourant.
- Ensiforme : adj.
- Terme d'histoire naturelle. Qui a la forme d'une épée. Feuilles ensiformes, feuilles un peu épaisses au milieu, tranchantes aux deux bords et rétrécies de la base au sommet, qui est aigu.
- Entéléchie : n. f.
- Terme didactique employé par Aristote. Il signifie la forme essentielle qui constitue un individu dans son espèce, et qui le meut continûment vers les fins convenables à son organisation.
- Enter : v. t.
- Terme d'horticulture. Greffer par ente. Enter un poirier, un pommier.
- Enthymème : n. m.
- Terme de logique. Raisonnement qui n'est qu'un syllogisme réduit à deux propositions, dont la première est appelée antécédent, et la seconde conséquent. La célèbre proposition de Descartes : Je pense, donc je suis, est un enthymème.
- Entoptique : adj.
- Terme de physiologie. Phénomènes entoptiques, phénomènes de vision qui s'observent dans l'intérieur de l'œil, les paupières étant fermées.
- Entrage : n. m.
- Terme de droit féodal. Droit que l'on payait au seigneur en prenant possession d'un fief ou d'un bail à cens.
- Entregent : n. m.
- Adresse à se conduire dans le monde, à se lier, à obtenir ce qu'on désire.
- Envie : n. f.
- Nom donné à des taches que les enfants apportent en naissant, et auxquelles on s'imagine trouver de la ressemblance avec certains objets dont la mère a eu envie pendant sa grossesse.
- Épacte : n. f.
- Terme de chronologie. Nombre indiquant l'âge de la lune au commencement de l'année, c'est-à-dire le nombre de jours écoulés depuis la dernière nouvelle lune jusqu'à la fin de l'année qui vient de finir. Différence, en jours, heures, minutes et secondes qui existe entre une révolution solaire et douze révolutions lunaires.
- Épanalepse : n. f.
- Terme de grammaire. Figure d'élocution qui consiste à répéter un ou plusieurs mots, ou même un membre de phrase tout entier.
- Épanneler : v. t.
- Dégrossir le marbre. Tailler en chanfrein le parement d'une pierre qui doit être profilée.
- Épanode : n. f.
- Terme de grammaire. Figure d'élocution, dite aussi régression. Espèce de répétition qui se fait en reprenant tour à tour plusieurs mots qui précèdent, pour développer l'idée contenue dans chacun d'eux.
- Épanorthose : n. f.
- Figure de rhétorique, dite plus souvent correction, par laquelle on feint de rétracter ce qu'on avait dit, comme trop faible pour ce qu'on veut exprimer. Exemple : J'espère, que dis-je ? je suis sûr qu'on vous rendra justice.
- Épars : n. m.
- Terme de mer. Il se dit de petits éclairs qui ne sont pas suivis de coups de tonnerre.
- Épeautre : n. m.
- Espèce de froment. Les épeautres sont cultivés dans les terrains maigres ; on les distingue des autres froments par la difficulté avec laquelle le grain se sépare des balles.
- Épenthèse : n. f.
- Terme de grammaire. Addition, insertion d'une lettre, ou même d'une syllabe au milieu d'un mot.
- Éphélides : n. f.
- Taches de rousseur.
- Épicène : adj.
- Terme de grammaire. Qui désigne indifféremment l'un ou l'autre sexe : par exemple enfant, qui sert à désigner un garçon et une fille, est un nom épicène.
- Épigone : n. m.
- Successeurs ; imitateurs. Terme de mythologie grecque. Nom des héros qui firent la seconde expédition contre Thèbes et prirent cette ville ; nom donné parce qu'ils étaient les fils de ceux qui avaient fait la première guerre.
- Épigramme : n. f.
- Petite pièce de huit ou dix vers dont le dernier, appelé la pointe, est destiné à égratigner ou à blesser l'amour-propre de l'adversaire ; moquerie, raillerie.
- Épigraphie : n. f.
- Science des inscriptions.
- Epilotique : adj.
- Fortuit. Cette maladie n'estoit pas epilotique, mais estoit du jugement de Dieu.
- Épiphane : adj.
- Terme de mythologie. Qui apparaît, surnom que l'on appliquait à tous les dieux.
- Épiphore : n. f.
- Terme de grammaire. Répétition par laquelle un mot ou plusieurs mots reviennent à la fin de chacun des membres d'une période.
- Epique : adj.
- 1) Il se dit des grandes compositions en vers, où le poëte raconte une action
2) Propre à l'épopée. Le genre épique
3) Qui s'applique à l'épopée.
4) Par extension, digne de l'épopée. - Épistolier : n. m. et n. f.
- Celui, celle qui est célèbre par les lettres qu'il a écrites, et aussi celui, celle qui écrit beaucoup de lettres.
- Épistrophe : n. f.
- Figure de diction. Répétition d'un mot à la fin des membres d'une phrase.
- Épisynalèphe : n. f.
- Terme de grammaire. Espèce de contraction, consistant en l'élision d'une voyelle dans l'intérieur d'un mot : je vous loûrais, pour je vous louerais.
- Épithalame : n. m.
- Petit poème pour célébrer un mariage.
- Épitome : ou épitomé n. m.
- Abrégé d'un livre.
- Épitrope : n. f.
- Figure de rhétorique, qui consiste à accorder quelque chose qu'on pourrait contester, afin de donner plus d'autorité à ce qu'on veut persuader.
- Épode : n. f.
- Terme de prosodie grecque. La troisième partie d'un chant divisé en strophe, antistrophe et épode.
- Éponyme : adj.
- 1) L'archonte éponyme, ou, substantivement, l'éponyme, le premier des neuf archontes d'Athènes qui donnait son nom à l'année. 2) Se dit aussi des divinités qui, donnant leur nom à une ville, l'avaient sous leur protection. Les dieux éponymes, et, substantivement, les éponymes.
- Épopée : n. f.
- 1) Dans un sens très général, narration en vers d'actions grandes et héroïques 2) Dans un sens plus restreint, le poème épique proprement dit, soumis à ses règles, avec son merveilleux, ses épisodes, etc. C'est l'imitation, ou récit, d'une action intéressante et mémorable. Fig. Suite d'actions éclatantes et dignes de l'épopée.
- Épreindre : v. t.
- Presser entre ses doigts quelque chose pour en exprimer le suc.
- Épulaire : adj.
- Qui a rapport aux repas, à la table.
- Épulons : n. m. plur.
- Prêtres de Rome qui présidaient aux repas donnés en l'honneur des dieux.
- Épulotique : adj. et n. m.
- Terme de pharmacie. Qui favorise la cicatrisation. Un bon épulotique.
- Équanime : adj.
- Dont l'humeur reste égale.
- Équivoqué : part. passé.
- Vers équivoqués ou rime équivoquée, petite pièce de poésie badine autrefois en usage, dans laquelle le son d'un mot placé à la fin d'un vers reparaissait dans le vers consonnant, mais en formant un autre sens. Par exemple : Je viens de faire un vers alexandrin ; Qu'en penses-tu, mon cher Alexandre, hein ?
- Eranos : n. m.
- Turquoise.
- Éréthisme : n. m.
- 1) Terme de physiologie. État d'irritation, d'excitation ; exaltation des phénomènes vitaux dans un organe
2) Fig. Violence d'une passion portée à son plus haut degré. - Ergastule : n. m.
- Terme d'antiquité romaine. Prison pour les esclaves condamnés à des travaux pénibles.
- Ergo : conj.
- Conséquemment
- Ergoter : v. t.
- Terme de jardinage. Couper l'extrémité d'une branche morte.
- Éridelle : n. f.
- Sorte d'ardoise étroite et longue, qui a deux côtés taillés et les deux autres bruts.
- Éristique : adj.
- Qui appartient à la controverse. Écrit éristique.
- Ermage : n. m.
- Rivage.
- Érotématique : adj.
- Terme de philosophie. Qui est énoncé sous la forme interrogative ; qui procède par interrogation. Argument, méthode érotématique.
- Erre : n. f.
- 1) Train, allure
2) Terme de marine. Vitesse acquise par le navire
3) Au plur. Terme de chasse. Traces et routes d'un cerf. - Érubescent : adj.
- Qui devient rouge.
- Esbailleure : n. f.
- Ouverture.
- Escabelle : n. f.
- Synonyme d'escabeau. Fig. Déranger, renverser les escabelles à quelqu'un, rompre toutes ses mesures. Remuer ses escabelles, déménager ; et fig. changer d'état, de fortune, de situation.
- Escabelon : ou escablon n. m.
- Terme d'architecture. Piédestal sur lequel on place un buste, un vase, etc. dans les galeries et les cabinets.
- Escafignon : n. m.
- Sorte de chaussure légère. Sentir l'escafignon, sentir mauvais des pieds.
- Escamanc : n. m.
- Combat.
- Escarbille : n. f.
- Portion de houille qui, ayant échappé à la combustion, reste mêlée avec des cendres.
- Escarboucle : n. f.
- Nom que les anciens donnaient aux rubis.
- Escargot : n. m.
- Terme d'hydraulique. Machine en spirale, dite ordinairement vis d'Archimède, servant à épuiser l'eau.
- Escarre : n. f.
- Ouverture faite avec violence, avec fracas. Le canon a fait une grande escarre dans ce bataillon, dans ce mur.
- Eschatologie : n. f.
- Terme de théologie. Doctrine des choses qui doivent advenir lors de la consommation des siècles ou fin du monde.
- Eschillon : n. m.
- Météore fort dangereux dans les mers du Levant, trombe, siphon.
- Escobar : n. m. fam.
- Adroit hypocrite, qui sait résoudre, dans le sens convenable à ses intérêts, les cas de conscience les plus subtils.
- Escobarder : v. i.
- User de réticences, de mots à double entente dans le dessein de tromper.
- Escoffier : v. t. pop.
- Tuer.
- Escoffion : n. m.
- Ancienne coiffure à l'usage du peuple.
- Escourgée : n. f.
- 1) Fouet fait de plusieurs lanières de cuir.
2) Coups donnés avec ce fouet. - Escouvillon : n. m.
- Balai dont se servaient les boulangers pour nettoyer le four.
- Escuara : n. m.
- Langue des peuples basques.
- Eskipeson : n. f.
- Vivres.
- Espadon : n. m.
- Grande et large épée qu'on tenait à deux mains.
- Espalier : n. m.
- Terme d'ancienne marine. Nom donné aux deux premiers forçats d'une galère qui réglaient le mouvement des autres.
- Espar : n. m.
- Mar. Longue pièce de bois utilisée comme mât, beaupré, vergue. Par ext. Vergue, gui, corne (de bois ou de métal).
- Espingole : n. f.
- Espèce de fusil court, à canon évasé en trompe, qu'on chargeait de plusieurs balles ; quelquefois le canon est en cuivre.
- Espolette ou espoulette : n. f.
- Sorte de mèche qui servait à mettre le feu aux bombes et obus.
- Esponton : n. m.
- Demi-pique que portaient autrefois les officiers d'infanterie, et dont on se servait sur les vaisseaux pour l'abordage.
- Espringale : n. f.
- Espèce de baliste autrefois en usage dans les armées du moyen âge.
- Esquille : n. f.
- Terme de chirurgie. Petit fragment d'un os carié ou fracturé.
- Esquipot : n. m.
- Sorte de tire-lire en terre cuite, où l'on dépose de minces épargnes.
- Essandole : n. f.
- Nom donné à de petits ais pour couvrir les maisons.
- Essarter : v. t.
- 1) Arracher le bois, les épines d'une terre pour la défricher 2) Essarter des bois, les éclaircir en arrachant les sous-bois et les épines.
- Essette : n. f.
- Sorte de marteau à tête ronde d'un côté et tranchant de l'autre.
- Essoriller : v. t.
- Couper ou faire perdre les oreilles.
- Estacade : n. f.
- Nom donné à plusieurs grosses et longues pièces de bois garnies de fer et de chaînes mises à l'entrée d'un port, dans un chenal, pour les fermer.
- Estadou : n. m.
- Scie à deux lames très fines qui sert à former les dents des peignes.
- Estafier : n. m.
- 1) En Italie, domestique armé et portant manteau 2) En français, laquais de haute taille 3) Souteneur de mauvais lieux.
- Estage :
- Du bas latin staticum, du latin classique stare, se tenir. Par le droit d'estage, le seigneur pouvait imposer à ses vassaux des périodes de garnison au château seigneurial.
- Estancia : n. f.
- Établissement rural pour l'éducation et la conservation des bestiaux dans l'Amérique du Sud.
- Estavelle : n. f.
- Nom languedocien de certaines fontaines temporaires.
- Esteilles : n. f.
- plur. Terme de métallurgie. Coins de bois qui assujettissent le marteau.
- Ester : v. t.
- Terme de Droit. Usité seulement à l'infinitif dans cette phrase : ester en jugement, poursuivre une action en justice ou défendre à cette action, c'est-à-dire se présenter en justice soit comme demandeur, soit comme défendeur.
- Estier : n. m.
- Terme de pêche. Conduit de communication entre un lac et une rivière, entre un marais et la mer.
- Estive : n. f.
- Contre-poids qu'on donne à chaque côté d'un bâtiment pour en balancer la charge, en sorte qu'un côté ne pèse pas plus qu'un autre. Mettre une galère en estive. Charge en estive, se dit des cargaisons susceptibles d'être pressées, comprimées.
- Estoc : n. m.
- Se dit d'une arme ou d'un coup destiné à percer (avec la pointe).
- Estramaçon : n. m.
- Épée droite, longue et à deux tranchants.
- Estran : n. m.
- Terme de marine peu usité. Partie d'une côte plate que la mer couvre et découvre tour à tour.
- Estrapade : n. f.
- Anciennt Supplice qui consistait à suspendre le condamné au sommet d'une potence par une corde qu'on laissait brusquement se dérouler jusqu'à ce qu'il fût près du sol. Condamner à l'estrapade. Donner l'estrapade à un soldat puni. – Par méton. La potence qui servait à l'estrapade.
- Estrif : n. m. vx.
- Querelle, lutte.
- Étambord ou étambot n. m.
- Terme de marine. Forte pièce de bois élevée à l'extrémité de la quille sur l'arrière du bâtiment. L'étambot sert de support au gouvernail.
- Étampure : n. f.
- Évasement que présente l'entrée d'un trou percé dans une plaque de métal. (ex : fer à cheval)
- Étançon : n. m.
- Pièce de bois qu'on met pour soutenir un mur ou des terres minées. Terme de marine. Nom de pièces de bois posées debout, sous les baux, et qui servent, pendant que les vaisseaux sont amarrés dans les ports, à les soutenir et à en diminuer la fatigue.
- Étanfiche : n. f.
- Hauteur de plusieurs lits de pierre qui font masse ensemble dans une carrière.
- Étarquer : v. t.
- Terme de marine. Hisser une voile, de manière que les ralingues en soient très tendues.
- Ételle : n. f.
- Nom donné, sur les bords de la Seine, aux vagues secondaires ou éclats d'eau qui suivent la barre ou mascaret.
- Étésiens : adj. et n. m. plur.
- Les vents étésiens, vents du nord qui soufflent dans la Méditerranée chaque année après le lever de la canicule, et qui tempèrent la chaleur de l'été pendant quarante jours environ.
- Éteule : n. f.
- Agric. Chaume qui reste sur place après la moisson.
- Éthologie : n. f.
- Science ayant pour objet l'étude des mœurs.
- Éthopée : n. f.
- Peinture des mœurs et des passions humaines. Terme de littérature. Figure de pensée qui a pour objet la peinture des mœurs et du caractère d'un personnage.
- Étiage : n. m.
- Le plus grand abaissement des eaux d'une rivière. L'étiage est marqué par un zéro, et les chiffres mis plus haut que le zéro font connaître les diverses élévations des eaux au-dessus de l'étiage, qui est susceptible de varier.
- Étibeau ou étibois : n. m.
- Petit carré de bois sur lequel on fait la pointe du fil de l'épingle. Billot sur lequel on fait avec la lime une pointe au fil de fer qui doit passer par un nouveau trou de la filière.
- Étier :
- 1) Terme de saline. Fossé ou conduit, par lequel on fait entrer l'eau de mer dans les marais, pour s'y transformer en sel.
2) Terme de marine. Petit canal qui aboutit à la mer ou à un grand fleuve, et qui peut recevoir de petits navires. - Étille ou estille : n. f.
- Ancien nom d'un métier à tisser.
- Étiologie : n. f.
- Terme de philosophie. Étude sur les causes des choses. Les étiologies des dogmatiques peuvent se réfuter de huit manières, DIDEROT. Partie de la médecine qui traite des diverses causes des maladies.
- Étique :
- (XVe) Cour. D'une extrême maigreur; cachectique, décharné, desséché, squelettique.
- Étoc : n. m.
- Terme de marine. Se dit de roches voisines des côtes et dangereuses pour la navigation. On dit aussi estoc.
- Étoupille : n. f.
- Terme d'artillerie. Sorte de mèche, non d'étoupe, comme ce mot semble l'indiquer, mais de coton filé, et trempé d'eau simple, ou d'eau-de-vie, ou d'huile de spic, et roulé dans de la poudre, pour la communication plus ou moins prompte du feu, dans les ouvrages des artificiers.
- Étraquer : v. t.
- Terme de vénerie. Suivre la trace d'un animal sur la neige, jusqu'à son gîte.
- Eubage : n. m.
- Chez les Gaulois, classe qui, nommée entre les druides et les bardes, avait pour principale occupation l'étude de l'astronomie, des choses naturelles et de la divination.
- Eucologe : n. m.
- Terme de liturgie. Livre contenant l'office des dimanches et des principales fêtes de l'année.
- Eudémon : n. m.
- Terme d'astrologie. La quatrième maison dans la figure du ciel ; elle marque les succès, la prospérité, etc.
- Euphonie : n. f.
- 1) Terme de musique. Son agréable d'une seule voix ou d'un seul instrument.
2) Terme de grammaire. Ce qui rend la prononciation douce et coulante. - Eurythmie : n. f.
- Rapport harmonieux des proportions, des lignes ou du mouvement d'un ouvrage d'architecture, de peinture ou de musique.
- Eustache : n. m.
- Petit couteau grossier, à manche de bois.
- Eutocie : n. f.
- Accouchement normal
- Évagation : n. f.
- Terme ascétique. Disposition qui fait que l'esprit se détache de l'objet auquel il devrait se fixer.
- Évanide : adj.
- Terme de paléographie. Qui est presque effacé.
- Évection : n. f.
- Terme d'astronomie. Inégalité périodique que l'on a observée dans le mouvement de la lune et qui est due à l'attraction solaire.
- Éventiller : v. t.
- Terme de fauconnerie. Secouer les ailes en restant à la même place dans l'air.
- Éversion : n. f.
- Ruine, renversement d'une ville, d'un État. L'enlèvement d'Hélène fut cause de l'éversion de Troie.
- Évoé : ou évohé.
- Terme d'antiquité. Cri que l'on faisait entendre dans les orgies, pour invoquer Bacchus.
- Évolage : n. m.
- Période pendant laquelle les étangs sont pleins d'eau et donnent du poisson, et qui est suivie de l'assec.
- Exarque : n. m.
- 1) Vicaire général de l'empereur en Occident qui faisait sa résidence à Ravenne
2) Dans l'Église grecque, dignitaire député par le patriarche pour visiter les provinces, et dont le titre répond à celui de légat dans l'Église latine. - Exaudi : n. m.
- Premier mot de l'introït de la messe du cinquième dimanche après Pâques. Dimanche de l'Exaudi.
- Exciper : v. i.
- Terme de droit. Alléguer une exception, une fin de non-recevoir. Exciper de l'autorité de la chose jugée. S'appuyer, s'autoriser d'une pièce, etc. Il excipa de plusieurs actes.
- Exeat : n. m.
- Permission que l'évêque donne à un ecclésiastique, son diocésain, d'aller exercer dans un autre diocèse.
Fig. Donner à quelqu'un son exeat, le congédier. - Exèdre : n. f.
- Terme d'antiquité. Emplacement couvert pour s'asseoir.
- Exégète : n. m.
- Savant qui se consacre à l'explication et à l'interprétation des livres saints.
- Exègue : n. m.
- Ancien terme de droit. Évaluation à prix réduit
2) À l'exègue, à prix réduit. - Exhéréder : v. t.
- Synonyme, dans le langage technique, de déshériter. Il fut exhérédé.
- Exhumation : n. f.
- Action d'exhumer un corps.
- Exondé : adj.
- Terme de géologie. Sorti hors des eaux. Terre exondée.
- Exorde : n. m.
- Terme de rhétorique. La première partie du discours.
- Expédition : n. f.
- Figure de rhétorique par laquelle on écarte tout, excepté un seul chef, sur lequel on réunit toute la force de son raisonnement ; c'est une sorte de paralipse.
- Explétif : adj.
- Terme de grammaire. Il se dit de mots inutiles au sens, mais qui servent à remplir la phrase.
- Expugnable : adj.
- Que l'on peut prendre de vive force.
- Extemporané : adj.
- Terme de jurisprudence. Sans préméditation.
- Extrorse : adj.
- Terme de botanique. Qui se dirige de dedans en dehors. Les anthères de l'iris sont extrorses.