Quelques mots rares ou anciens commençant par la lettre A pour enrichir son vocabulaire.
- Abeausir : (s') v. pron.
- Marine. Se mettre au beau. Le temps s'abeausit.
- Abée : n. f.
- Ouverture par laquelle coule l'eau qui fait aller un moulin. On l'a aussi définie ouverture par où l'eau a son cours quand les moulins ne tournent pas.
- Abeillage : n. m.
- Ancien impôt seigneurial en nature conférant au seigneur féodal une certaine quantité de miel et de cire des ruches de ses vassaux. Ce droit lui donnait aussi la propriété des abeilles éparses et non poursuivies.
- Aber : n. m.
- Profond estuaire de rivière en Bretagne.
- Abérrer : v. i.
- Se tromper
- Abergeage : n. m.
- Ancien terme de jurisprudence. Contrat primitif et première concession, que le seigneur faisait de son fonds à son premier emphytéote.
- Aberhavre : n. m.
- Embouchure de fleuve qui forme un port.
- Ab hoc et ab hac : loc. adv.
- Confusément, sans raison. Il parle ab hoc et ab hac.
- Abhorrer
- Avoir en horreur
- Abienneurs : n. m. plur.
- Séquestres.
- Abigéat : n. m.
- Terme d'ancien droit criminel. Délit de celui qui détourne les troupeaux d'autrui pour se les approprier.
- Ab intestat : loc. adv.
- Terme de jurisprudence. A la suite d'une mort sans testament. Héritier ab intestat, succession ab intestat.
- Abiotique : adj.
- Se dit d'un milieu où n'existe pas de vie ou bien un milieu impropre à la vie.
- Abir : n. m.
- Jugement, sens, esprit.
- Ab irato : loc. adv. latine
- Sous l'influence de la colère. Lettre écrite ab irato. Testament fait ab irato.
- Ablais : n. m. plur.
- Blés coupés qui sont encore dans le champ.
- Abluer : v. t.
- Laver, passer légèrement une liqueur préparée avec de la noix de galle sur du parchemin ou du papier, pour faire revivre l'écriture.
- Aboillage : n. f.
- Certain droit que des Seigneurs Chastelains avaient de prendre les abeilles dans les forests dependantes de leurs Chastelenies. Ce mot vient de ce qu'on disoit autrefois aboille, pour abeille. .
- Aborner : v. t.
- Mettre des bornes à un terrain. Faire aborner son champ.
- Abot : n. m.
- Espèce d'entrave que l'on met au paturon pour retenir les chevaux.
- Aboucher : v. t.
- Mettre face à face, en conférence.
v. pron. Conférer avec quelqu'un. - Abradant : adj.
- Qui racle, ratisse ou gratte.
- Abraxas : n. m.
- Pierre précieuse sur laquelle étaient gravés des caractères et qu'on portait en amulette.
- Abrouti : adj.
- Terme d'eaux et forêts. Le bois est abrouti quand les premières pousses ont été mangées par le bétail et sont mal venues.
- Abscons : adj.
- Difficile à comprendre.
- Absidiole : n. f.
- Terme d'architecture. Petite abside.
- Abstème : n. m. et f.
- Qui ne boit pas de vin.
- Abstrus : adj.
- Difficilement accessible à l'entendement.
- Abuter : v. t. et v. i.
- 1) Terme de marine. Mettre bout à bout, ou toucher par un bout. Ces pièces de bois abutent
2) Au jeu de boule ou de palet, lancer la boule ou le palet vers un but pour savoir qui jouera le premier. - Acade : n. m.
- Sillage.
- Acagnarder : v. t.
- 1) Rendre cagnard. Rendre oisif et paresseux
2) S'acagnarder : v. pron. Devenir cagnard. Devenir paresseux - Acaule : adj.
- Terme de botanique. Qui n’a pas de tige apparente.
- Accointer : (s’) v. pron.
- Se lier d'amitié, se familiariser avec quelqu'un
- Accoiser : v. t.
- Rendre coi, calme, tranquille.
- Accon : n. m.
- Bateau à fond plat qui cale fort peu d’eau.
- Accordailles : n. f. plur.
- Réunion pour signer un contrat de mariage. Il se trouva peu de parents aux accordailles.
- Accore : n. m.
- 1) Terme de marine. Contour d'un banc, d'un écueil
2) Pièce de bois qu'on dresse pour étayer. Les accores sont des étançons ou fortes pièces de bois qui servent à étayer un vaisseau en construction ou en réparation
3) adj. Une côte, une terre est accore, quand elle est coupée verticalement à la surface de la mer ou fortement inclinée. - Accouer : v. t.
- 1) Attacher des chevaux ensemble, de manière que le licou de celui qui suit soit lié à la queue de celui qui précède ; de la sorte ces animaux marchent à la file
2) Se dit de l'action du veneur qui suit le cerf et le joint pour lui donner le coup au défaut de l'épaule ou lui couper le jarret. - Accroire : v. t.
- usité seulement à l'infinitif et avec faire
1) Faire accroire, faire croire ce qui n'est pas vrai
2) En faire accroire, conter des sornettes à quelqu'un, le tromper par de belles paroles
3) S'en faire accroire, présumer trop de soi-même, s'attribuer un mérite qu'on n'a pas. - Accrue : n. f.
- 1) Agrandissement d'un terrain par le retrait des eaux, par l'extension des bois, etc.
2) Maille qu'on ajoute à chaque rangée pour accroître la largeur d'un filet. - Accul : n. m.
- Lieu où l'on est acculé, qui n'a point d'issue.
- Acédie : n. f.
- Paresse.
- Acescent : adj.
- Qui commence à devenir acide.
- Acétabule : n. m.
- Terme d'antiquité. Sorte de vase destiné au vinaigre.
- Achancri : adj.
- Gangréné
- Aciculaire : adj.
- Terme d'histoire naturelle. Qui est mince et allongé en forme d'aiguille.
- Acmé : n. f.
- 1) Phase d'une maladie où les symptômes sont au plus haut degré d'intensité.
2) Point culminant, apogée. - Aconché : part. pas.
- Plaisant, agréable.
- Acope : n. m.
- Préparation médicale à bas de simples.
- Acossoldahors : n. m. plur.
- Conseillers.
- Acquéraux : n. m. plur.
- Machines de guerre qu'on utilisait pour jeter des pierres.
- Acquêter : v. t.
- Acquérir un immeuble par un acte quelconque.
- Acréantement : n. m.
- Promesse.
- Acrimonie
- Mauvaise humeur, ton mordant.
- Acrologique : adj.
- Terme de grammaire. Qui appartient au commencement d'un mot.
- Acronyque : adj.
- Terme d'astronomie. Se dit quand un astre se lève au coucher du soleil, ou quand il se couche au lever. Coucher, lever acronyque.
- Acrostiche : n. m.
- Ouvrage composé d'autant de vers qu'il y a de lettres dans le nom pris pour sujet, chaque vers commençant par une des lettres de ce nom prises de suite.
- Acrotère : n. m.
- Eléments d'une façade au dessus de la toiture ou d'une terrasse et qui constituent des rebords ou des garde-corps ;
- Acuminé : adj.
- Se dit des feuilles, des bractées, des divisions du calice, dont l'extrémité offre une pointe allongée et aiguë.
- Adalie : n. f.
- Coccinelle marquée de deux points noirs.
- Adamantin : adj.
- Qui a la dureté ou l'éclat du diamant.
- Ad hominem : loc. adv.
- Argument ad hominem, argument attaquant directement la personne à qui l'on s'adresse.
- Ad honores : loc. adv.
- Pour l'honneur, sans fonction ni émolument. C'est une place ad honores.
- Adextré : adj.
- Terme de blason qui se dit des pièces qui en ont une autre à leur droite. Pal adextré d'une croix.
- Adieu-va(t) : n. m.
- 1) Terme de marine. Commandement que le timonier donne à l'équipage d'un bâtiment pour virer de bord vent devant.
2) s'emploie pour une manœuvre particulièrement périlleuse, d'où la formule qui implique l'éventualité d'un risque - Adirer : v. t.
- Perdre, égarer. N'est usité qu'en jurisprudence. Adirer une pièce.
- Adminicule : n. m.
- 1) Terme de jurisprudence. Ce qui, sans former une preuve complète, contribue à faire preuve
2) Dans le langage général, secours
3) S. plur. Ornements qui entourent la figure sur une médaille. - Admodiateur : n. m.
- Fermier, metayer qui prenait un heritage d'un proprietaire pour le cultiver, et lui en rendre une partie des fruits.
- Admonition : n. f.
- Avertissement.
- Adonc : adv.
- En ce moment, alors.
- Adoniser : v. t.
- 1) Parer avec une grande recherche
2) S'adoniser : v. pron. S'ajuster avec un trop grand soin. Se dit surtout en parlant des hommes. - Adourner : v. t.
- Orner, parer, ajuster. Habiller. Apprêter, préparer. Assaisonner.
- Adret : n. m.
- Versant d'une vallée exposé au soleil.
- Adventice : adj.
- Qui survient de dehors. Idées adventices, par opposition à idées innées. Qui vient accidentellement, accessoirement.
- Affaitage : n. m.
- Terme de fauconnerie. Éducation d'un oiseau de proie.
- Affangissements : n. m. plur.
- Terme d'eaux et forêts. Amas de vase dans le lit des cours d'eau.
- Affanure : n. f.
- Salaire en nature que reçoivent les ouvriers employés à faire les récoltes.
- Afféage : n. m.
- Droit qui était dû pour chaque feu d'un village.
- Afféner : v. t.
- Terme d'agriculture. Donner la pâture aux bestiaux.
- Afféterie : n. f.
- Recherche mignarde dans les manières ou dans le langage.
- Affidé : adj.
- 1) En qui on a confiance ; sur qui l'on compte.
2) Subs. C'est un de ses affidés. Aposter quelqu'un de ses affidés. - Affliquet : n. m.
- Petit bijou et objet de parure agrafé aux vêtements.
- Affouer : v.
- Faire du feu, l'allumer.
- Agape : n. f.
- Repas que les premiers chrétiens faisaient en commun.
- Agnat : n. m.
- 1) Terme de droit romain. Membre d'une famille
2) au pluriel, terme de droit ancien. Collatéraux descendant par mâles d'une même souche masculine. - Agoniste : n. m.
- Terme d'antiquité. Le combattant, le lutteur.
- Agora : n. f.
- Le marché, la place publique dans les villes grecques.
- Agreste : adj.
- 1) Qui a un caractère de rusticité sauvage.
2) Il se dit aussi quelquefois en parlant des personnes. Homme agreste. Manières agrestes. - Ahan : n. m.
- Grand effort, tel que celui que fait un homme qui fend du bois ou soulève un fardeau pesant. Suer d'ahan, faire une chose très pénible.
- Aheurter : (s') v. pron.
- Se heurter à quelque chose, s'opiniâtrer, s'obstiner. S'aheurter à un sentiment, à une opinion.
- Aiguade : n. f.
- 1) Provision d'eau douce pour les vaisseaux, que l'on va prendre sur le rivage
2) Endroit où l'on peut faire de l'eau. - Aiguail : n. m.
- Rosée, petites gouttes d'eau qui demeurent sur les feuilles.
- Aiguayer : v. t.
- Baigner, rafraîchir, laver.
- Aigue : n. f.
- Ancien nom de l'eau.
- Aiguillot : n. m.
- Terme de marine. Mamelon des gonds fixés au gouvernail d'un bâtiment.
- Ais : n. m.
- Planche de bois.
- Aisselle : n. f.
- En architecture, partie de la voûte d'un four, depuis la naissance de cette voûte jusqu'à la moitié de sa hauteur.
- Aisson : n. m.
- Terme de marine. Petite ancre à quatre bras.
- Aître : n. m.
- 1) porche d'église
2) galerie couverte qui entourait les cimetières. - Ajust : n. m.
- Terme de marine. Action de faire un aboutage, c'est-à-dire de réunir par un nœud les bouts de deux cordages ou d'un cordage cassé.
- Ajustoir : n. m.
- Petite balance où l'on pesait et ajustait les monnaies. On a dit plus récemment trébuchet.
- Alacrité : n. f.
- État, disposition de celui qui est allègre.
- Alaire : adj.
- Terme de zoologie. Qui a rapport aux ailes.
- Albédo : n. m.
- Rapport entre la quantité de lumière que reçoit un corps non lumineux et celle qu'il réfléchit.
- Alcade : n. m.
- Nom de certains magistrats en Espagne.
- Alexie : n. f.
- Incapacité à lire
- Alezan : adj.
- Ne s'emploie qu'on parlant du cheval ou de la jument. Il désigne ce genre de robe dans laquelle le corps est recouvert de poils rouges ou bruns plus ou moins foncés, les crins et les extrémités étant de même couleur ou d'une nuance plus claire.
- Alfange : n. f.
- Sorte de cimeterre.
- Algarade : n. f.
- 1) Incursion militaire
2) Vive sortie contre quelqu'un, insulte brusque, inattendue. - Algolagnie
- Erotisation lié à la souffrance (sadisme, masochisme )
- Aliboron : n. m.
- 1) Maître aliboron, l'âne.
2) Homme ignorant et stupide. - Alizarine : n. f.
- Principe colorant que la chimie retire de la garance, en lui faisant subir divers traitements.
- Allége : n. f.
- 1) Embarcation qui suit un bâtiment pour le décharger ou le charger.
2) En termes d'architecture, mur d'appui d'une fenêtre, moins épais que l'embrasure. - Alleu : n. m.
- 1) Terme de droit féodal. Bien héréditaire. Tenir d'alleu, posséder héréditairement
2) Franc-alleu, bien héréditaire exempt de tout droit seigneurial. - Alliacé : adj.
- Qui tient de l'ail.
- Allitération : n. f.
- Répétition de phonèmes consonantiques destinée à produire un effet soit harmonique soit structurel qui a le plus souvent une fonction rythmique.
- Allumelle : n. f.
- Fer delié et plat qui fait le tranchant ou la lame des épées, couteaux, poignards, etc.
- Almadie : n. f.
- Sorte de grande pirogue de quelques parties de l'Afrique.
- Almée : n. f.
- Danseuse indienne.
- Alopécie : n. f.
- Chute des cheveux, des sourcils, des poils, accidentelle et prématurée ou sénile, partielle ou totale.
- Alumelle : n. f.
- 1) Lame de couteau ou d'épée
2) Terme de marine. Petite plaque de fer qui sert à garnir la mortaise du gouvernail
3) Outil d'acier qui sert à polir et à achever les peignes. - Amarante : n. f.
- 1) Fleur d'automne d'un rouge pourpre et velouté
2) adj. De couleur amarante. Velours, étoffe amarante. - Amariner : v. t.
- 1) Envoyer du monde à bord d'un vaisseau pris sur l'ennemi pour y tenir garnison
2) Habituer à la mer. - Amatir : v. t.
- Rendre mat, ôter le poli.
- Ambages : n. f. plur.
- Amas confus et obscur de paroles. Sans ambages : nettement, sans détours.
- Amble : n. m.
- Allure dans laquelle le cheval lève ensemble les deux jambes du même côté, alternativement avec celles du côté opposé.
- Ambleure : subst. fém.
- Amble. Dans un sens relatif à celui du verbe ambler, errer son ambleure a signifié aller et venir, se promener.
- Aménité : n. f.
- 1) Agrément accompagné de douceur. Aménité d'un lieu.
2) Douceur accompagnée de grâce et de politesse. - Amers : n. m. plur.
- Terme de marine. Marques apparentes sur les côtes, telles que clochers, tours, rochers, propres à guider les navigateurs qui sont à vue de terre.
- Amission : n. f.
- Terme de théologie et de jurisprudence. Perte. L'amission de la grâce.
- Amnicole : adj.
- Terme de zoologie. Qui vit sur le bord des rivières.
- Amodier : v. t.
- Donner à ferme. Synonyme d'affermer.
- Amouille : n. f.
- Nom du premier lait fourni par une vache qui vient de vêler.
- Amphibologie : n. f.
- Arrangement des mots d'où résulte un sens douteux.
- Amphigouri : n. m.
- 1) Écrit burlesque et qu'on remplit de galimatias. Un plaisant amphigouri
2) Discours dépourvu d'ordre et de sens. - Amphitryon : n. m.
- Celui chez lequel, ou aux frais duquel on dîne.
- Amure : n. f.
- Terme de marine. Cordage fixant le point d'en bas, nommé point d'amure, d'une basse voile qui se trouve au vent.
- Anacamptique : adj.
- 1) Terme de physique. Qui réfléchit, en parlant du son ou de la lumière
2) En géométrie, se dit des courbes produites par la réflexion de la lumière sur une ligne ou sur une surface. - Anachorète : n. m.
- 1) Religieux qui vit dans la solitude, par opposition à cénobite, religieux qui vit en communauté avec d'autres
2) Homme qui vit loin du monde. Il mène une vie d'anachorète. - Anaclastique : adj.
- En termes de physique, se dit du point où un rayon lumineux se réfracte ou se réfléchit. Courbe anaclastique, courbe apparente suivant laquelle une ligne est vue à travers un milieu réfringent.
- Anacoluthe : n. f.
- Terme de grammaire.
1) Ellipse qui consiste à employer un relatif sans son antécédent. Je vais où va toute chose, c'est-à-dire dans les lieux où…
2) Tournure dans laquelle commençant par une construction, ou finit par une autre. - Anadiplose : n. f.
- Répétition qui consiste à placer deux fois de suite le même mot à la fin de la phrase qui finit et au début de celle qui commence, pour donner plus de force à l'expression.
- Anadyomène : adj. et n. f.
- Terme d'antiquité. Vénus anadyomène. (En grec, celle qui sort de l'eau)
- Anaglyphe ou anaglypte : n. m.
- Terme d'antiquité. Bas-relief ou vase orné de bas-reliefs.
- Anagnoste : n. m.
- Terme d'antiquité. Esclave qui, chez les riches Romains, faisait la lecture pendant le repas.
- Anagogique : adj.
- Terme de théologie. Interprétation anagogique, interprétation qui s'élève du sens littéral à un sens spirituel.
- Analectes : n. m. plur.
- Terme de philologie. Morceaux, fragments choisis d'un auteur ou de plusieurs auteurs.
- Analogon : n. m.
- Chose analogue, analogie.
- Anamartésie : n. f.
- Terme de dogmatique. Absence de péché.
- Anamorphose : n. f.
- Image déformée dessinée sur une surface plane, qui, réfléchie par un miroir cylindrique vertical, offre une figure régulière.
- Anaphore : n. f.
- Figure de rhétorique. Répétition du même mot en tête des phrases ou de membres de phrase.
- Anastrophe : n. f.
- Terme de grammaire. Renversement de construction. Argent comptant, tambour battant, sans bourse délier sont des anastrophes.
- Anatocisme : n. m.
- Capitalisation des intérêts d'une somme prêtée.
- Ancile : n. m.
- Terme d'antiquité romaine. Bouclier sacré que les Romains croyaient tombé du ciel, et à la possession duquel ils supposaient attachée la durée de leur empire.
- Andabate : n. m.
- Terme d'antiquité. Gladiateur qui combattait à cheval avec un bandeau sur les yeux.
- Andain : n. m.
- Étendue que le faucheur peut faucher de pas en pas.
- Andrinople : n. f.
- Usité dans cette locution : rouge d'Andrinople ou rouge Andrinople, sorte de rouge. Il est dit aussi rouge turc.
- Angarier : v. t.
- Vexer, tourmenter.
- Ange : n. m.
- En termes d'artillerie, boulet coupé en deux, trois ou quatre parties enchaînées ensemble, dont on se servait autrefois dans les combats de mer.
- Angon : n. m.
- Demi-pique à l'usage des Francs.
- Angrois : n. m.
- Petit coin qu'on enfonce dans l'œil du marteau pour en assujettir le manche.
- Anguilles : n. f. plur.
- Pièces de charpente qui soutiennent un navire au lancement.
- Angustié : adj.
- Étroit, serré, en parlant d'un chemin.
- Animadversion : n. f.
- Improbation. Antipathie déclarée.
- Annomination : n. f.
- Terme de rhétorique. Traduction ou dérivation qui s'applique à un nom propre.
- Anomie
- Etat d'une société dont les règles de conduite ont disparu
- Anoure : adj. et n. m.
- Terme de zoologie. Se dit des animaux qui n'ont point de queue.
- Anspessade : n. m.
- Dans l'ancienne armée française, bas-officier d'infanterie subordonné au caporal.
- Antanaclase : n. f.
- Terme de rhétorique. Répétition d'un même mot en des sens différents.
- Antanagoge : n. f.
- Figure de rhétorique. Récrimination.
- Antichrèse : n. f.
- Abandon des revenus d'une propriété pour les intérêts d'un emprunt. Le nantissement d'une chose mobilière s'appelle gage ; celui d'une chose immobilière s'appelle antichrèse.
- Antilogie : n. f.
- Contradiction de langage, d'idées.
- Antiparastase : n. f.
- Figure de rhétorique, qui consiste en ce qu'un accusé maintient qu'il devrait être loué plutôt que blâmé, s'il avait fait ce qu'on lui impute.
- Antiphernaux : adj. m. plur.
- Terme de pratique. Biens antiphernaux, biens que le mari donne à sa femme par contrat de mariage.
- Antiphonaire ou antiphonier : n. m.
- Livre d'église où se trouvent notés les antiennes et tous les chants de l'office.
- Antiquer : v. t.
- En termes de relieur, enjoliver la tranche d'un livre de figures de diverses couleurs ; relier à la manière antique.
- Antitrope : n. m.
- Mot qu'on a employé pour désigner collectivement l'ironie, le sarcasme, l'euphémisme.
- Antizymique : adj.
- Qui empêche la fermentation de se développer.
- Antonomase : n. f.
- Sorte de synecdoque qui consiste à prendre un nom commun pour un nom propre, ou un nom propre pour un nom commun. Un Zoïle pour un critique ; l'Orateur romain pour Cicéron.
- Antonymie : n. f.
- Opposition de mots ou de noms qui offrent un sens contraire.
- Apagogie : n. f.
- Terme de rhétorique. Sorte de démonstration par laquelle on fait voir la vérité d'une chose en prouvant l'impossibilité ou l'absurdité du contraire.
- Aparithmèse : n. f.
- Synonyme d'énumération. Figure de pensée la plus commune qui consiste à séparer un tout en ses diverses parties, que l'on énumère successivement.
- Apertement : adv.
- D'une façon ouverte.
- Apertise : n. f.
- Preuve d'adresse, de force, de courage.
- Aphélie : n. f.
- 1) Terme d'astronomie. Point de l'orbite d'une planète où elle est le plus éloignée du soleil. L'aphélie est l'opposé du périhélie
2) adj. La terre est aphélie, le plus éloignée du soleil. - Aphérèse : n. f.
- Figure de grammaire par laquelle on retranche une syllabe, un phonème ou une lettre au commencement d'un mot. Sthène pour Démosthène.
- Aphylle : adj.
- Terme de botanique. Plante aphylle, plante qui n'a pas de feuilles.
- Apices : n. m. plur.
- Les petits signes, tels que les accents, qu'on mettait dans l'écriture du grec.
- Apocatastase : n. f.
- Terme d'antiquité. Révolution idéale ramenant, selon les anciens philosophes, les astres à un certain point pris pour point initial.
- Apocope : n. f.
- Figure de grammaire. Retranchement d'une lettre, d'une syllabe ou d'un phonème à la fin d'un mot ; par exemple, encor pour encore, Steph pour Stéphane.
- Apocrisiaire : n. m.
- Terme d'histoire. Chez les Grecs du Bas-Empire, officier primitivement chargé de porter les réponses des empereurs, et plus tard dignitaire chargé de l'expédition des édits et des actes.
- Apodictique : adj.
- Raisonnement démonstratif et incontestable.
- Apographe : n. m.
- Copie d'un écrit original, par opposition à autographe.
- Apologue : n. m.
- Exposé d'une vérité morale sous une forme allégorique, et dans lequel l'enseignement est presque toujours donné par une assimilation de l'espèce humaine aux êtres que l'on fait parler ou agir.
- Apophthegme : n. m.
- Dit notable de quelque personnage illustre.
- Aporétique : adj.
- Embarrassant, douteux, sceptique.
- Aporie : n. f.
- Difficulté logique, alternative embarrassante
- Aposiopèse : n. f.
- Figure de rhétorique. Synonyme de réticence.
- Apostasie : n. f.
- 1) Changement de religion, et particulièrement abandon de la foi chrétienne
2) Action d'un religieux qui renonce à ses vœux
3) Par extension, désertion d'un parti, abandon d'une doctrine, d'une opinion. - Apostille : n. f.
- 1) Annotation en marge ou au bas d'un écrit.
2) Recommandation ajoutée a une lettre - Apostume : n. f.
- 1) Abcès.
2) Fig. Il faut que l'apostume crève, se dit figurément de quelque chose qui doit éclater. - Apparoir : v. défectif
- Usité seulement à l'infinitif et à la troisième personne du singulier du présent de l'indicatif; il appert que : il s'avère que, il semble clair que
- Désiré. Les objets appétés par l'âme.
- Apside : n. f.
- Point de l'orbite d'une planète ou d'un satellite où cette planète se trouve le plus près ou le plus loin du soleil, où ce satellite se trouve le plus près ou le plus loin de sa planète.
- Aptère : n. m. et adj.
- Terme d'histoire naturelle. Qui est sans ailes.
- Apyre : adj.
- Terme de minéralogie et de chimie. Qui résiste à l'action du feu ; infusible.
- Aqua-tinta :
- Gravure à l'eau forte imitant le dessin au lavis.
- Aquilant : ou aquilain adj. m. et subst.
- De couleur fauve ou brune, à peu près semblable à celle de l'aigle, en parlant du cheval.
- Aragne : n. f.
- Forme archaïque pour araignée.
- Aramber : v. t.
- Accrocher un bâtiment pour venir à l'abordage.
- Arantèles : n. f. plur.
- Filandres en forme de toile d'araignée, qui se trouvent ordinairement au pied du cerf.
- Aratoire : adj.
- Qui sert ou qui se rapporte au labourage. Instruments aratoires. Travaux aratoires.
- Arbalestrille ou arbalètrille : n. f.
- Nom d'un instrument aujourd'hui abandonné qu'on employait sur mer pour les observations de la latitude.
- Arbre-franc : n. m.
- C'est un arbre enté et cultivé dans les jardins, et qui est opposé à sauvageon.
- Arcature : n. f.
- Terme d'architecture. Série de petites arcades décoratives sous les appuis des fenêtres ou sous les corniches. Tous les chapiteaux des colonnes de l'arcature intérieure de cette église sont couverts d'hommes, d'animaux et de feuillages.
- Arcane : n. m.
- Chose secrète.
- Arcanne : n. f.
- Couleur en poudre
- Archal : n. m.
- Laiton. Usité seulement dans cette locution, fil d'archal.
- Archerot : n. m. vx
- Petit archer, nom donné à Cupidon.
- Archiatre : n. m.
- Premier médecin d'une cour, d'un district, etc.
- Archiviole : n. f.
- Nom d'un ancien instrument de musique. Espèce de clavecin sur lequel on appliquait un jeu de viole au moyen d'une roue.
- Archontes : n. m.
- Titre qu'on donnait, en Grèce et particulièrement à Athènes, aux magistrats qui dirigeaient la république. Il y avait chez les Athéniens neuf archontes ; leurs fonctions étaient annuelles.
- Ardélion : n. m. vx
- Homme qui fait l'empressé et se mêle de tout.
- Arder, ardre ou ardoir. v. t.
- Brûler.
- Arénaire : adj.
- Qui croît dans les terrains sablonneux.
- Arer : v. t.
- Se dit de l'ancre d'un vaisseau, lorsque, le fond étant mauvais, elle n'y tient point et laboure en quelque sorte la terre.
- Argentin : adj.
- 1) Qui résonne comme l'argent. Son argentin.
2) Qui a l'éclat de l'argent. Couleur argentine. - Argoter : v. t.
- Couper la partie morte d'une branche.
- Argoulet : n. m.
- Soldats à cheval armés d'arcs, les arquebuses n'étant pas encore en usage ; on les nomma dans la suite arquebusiers à cheval, et puis dragons.
- Argousin : n. m.
- Bas officier des bagnes, chargé de la garde des forçats.
- Argue : n. f.
- Machine de bois dont les tireurs d'or, d'argent, etc., se servent pour affermir la filière. Tirer à l'argue, c'est passer par la filière.
- Argutie : n. f.
- Raisonnement sur des vétilles, subtilité.
- Argyraspide : n. m. plur.
- Nom d'un corps d'élite de l'armée d'Alexandre, dont les soldats portaient un bouclier argenté.
- Argyrique : adj.
- Qui appartient au métal argent. Sels argyriques.
- Armadille : n. f.
- Flotte qu'entretenait le roi d'Espagne pour fermer aux étrangers l'accès de ses possessions dans le nouveau monde.
- Armeline : n. f.
- Peau très fine et fort blanche, qui appartient à l'hermine.
- Armillé : adj.
- Qui est entouré d'un anneau.
- Armet : n. m.
- Armure de tête. Fig. La tête, le cerveau.
- Armilles : n. f. plur.
- Petites moulures qui entourent le chapiteau dorique.
- Armogan : n. m.
- Terme de Marine, qui signifiait, le beau temps qui est propre pour naviger.
- Armoisin : n. m.
- Taffetas léger et peu lustré. L'armoisin venait d'Italie. On en fait à Lyon, où il est aussi appelé armoise.
- Arroi : n. m.
- Appareil, train, équipage.
- Arsin : adj.
- En termes d'eaux et forêts, bois arsin, bois où le feu a pris, de quelque manière qu'il y ait été mis.
- Artien : n. m.
- Terme dont on se servait dans les anciennes universités pour signifier les écoliers sortis des humanités et étudiant en philosophie.
- Artimon : n. m.
- Nom de celui des mâts d'un vaisseau qui est placé le plus près de l'arrière ou de la poupe. La différence avec les autres, est qu'il ne porte point de perroquets, et que la vergue le traverse de biais.
- Artophage : adj.
- Qui mange surtout du pain.
- Aruspice : n. m.
- Prêtre romain qui consultait les entrailles des victimes.
- Arvicole : adj.
- Terme d'histoire naturelle. Qui vit dans les champs couverts de blé.
- Arzegaye : n. f.
- Lance anciennement employée par la cavalerie ; elle était courte et ferrée par les deux bouts.
- Arzel : n. m.
- Cheval qui a les pieds de derrière blancs, avec le chanfrein blanc.
- Ascèle : n. m. et adj.
- Qui n'a point de jambes.
- Asphodèle : n. m.
- Plante de la famille des liliacées. Un frais parfum sortait des touffes d'asphodèle.
- Aspiole : n. m.
- Fée, sylphe, génie.
- Aspirail : n. m.
- Trou pratiqué dans un fourneau pour que l'air puisse y pénétrer.
- Assai : adv.
- Terme de musique. Se joint comme augmentatif au mot qui indique le mouvement d'un air. Presto assai, fort vite.
- Assation : n. f.
- Coction des aliments ou des médicaments dans leurs propres sucs, sans addition d'aucune liqueur.
- Assec : n. m.
- Période pendant laquelle un étang desséché est livré à la culture.
- Assibilation : n. f.
- Terme de phonétique. Attribution d'un son sifflant à une lettre qui ne l'a pas d'ordinaire. L'assibilation du t dans action, Revue de linguistique.
- Assien : adj.
- Pierre assienne, pierre à laquelle dans l'antiquité on attribuait la propriété de consumer les corps des morts.
- Assonance : n. f.
- 1) Consonnance imparfaite
2) Stylistique. Répétition remarquable d'un même phonème vocalique, soit une même voyelle, soit une combinaison de différentes voyelles qui peuvent alterner ou obéir à un effet de chiasme. - Assoter : v. t.
- 1) Infatuer d'une ridicule passion
2) S'assoter : v. pron. Il s'est assoté d'une femme qui le ruinera. - Astragale : n. m.
- Terme d'artillerie. Espèce d'anneau ornemental qui était sur le canon, à un demi-pied prés de la bouche.
- Asyndète : n. f.
- Terme de grammaire. Synonyme de disjonction, sorte d'ellipse par laquelle on retranche les conjonctions simplement copulatives qui doivent unir les parties d'une phrase.
- Ataghan : n. m.
- Sorte de poignard en usage parmi les Orientaux.
- Ataraxie : n. f.
- Terme de philosophie. Absence de trouble dans l'âme.
- Atellanes : n. f. plur.
- Petites pièces d'un caractère bouffon, souvent licencieux, en usage sur le théâtre romain.
- Atêter : (s') v. pron.
- S'attaquer à.
- Athanor : n. m.
- Nom donné, dans le moyen âge, par les alchimistes au fourneau dont ils se servaient.
- Atinter : v. t.
- Orner avec affectation. Populaire. S'atinter, Se parer avec trop d'affectation.
- Atlante : n. m.
- En termes d'architecture, figure humaine chargée de quelque fardeau. Synonyme de cariatide.
- Atomaire : adj.
- Qui est parsemé de points colorés.
- Atourner : v. t.
- Parer, mais avec un sens de familiarité ou d'ironie.
- Attédier : v. t.
- Autrefois, ennuyer, importuner.
- Atticisme : n. m.
- Délicatesse de goût et de langage.
- Attifet : n. m.
- Ornement de tête pour les femmes.
- Attinées : n. f. plur.
- Lettres de défi.
- Attrape-minon :
- Hypocrite qui attrape les simples d'esprit.
- Attrition : n. f.
- Terme de théologie. Regret d'avoir offensé Dieu, causé par la crainte des peines.
- Aturré : adj.
- Buté, entêté, endurci.
- Aubade : n. f.
- Concert donné en plein air, le plus souvent vers l'aube du jour, à la porte ou sous les fenêtres de la personne à qui on veut faire honneur.
- Aubaine : n. f.
- Succession aux biens d'un aubain, d'un étranger non naturalisé. Droit d'aubaine, droit en vertu duquel le souverain recueille la succession de l'étranger qui meurt dans ses États.
- Aubère :
- 1) adj. Cheval, jument aubère, cheval, jument dont le corps est recouvert d'un mélange de poils rouges et de poils blancs, la crinière et la queue étant de même couleur ou de nuance plus claire.
2) n. m. Robe d'un cheval aubère. - Aubergade : n. f.
- Droit de gîte. Ce droit était usité dans le Béarn, où l'on disait Aubergada. Anciennement les Seigneurs, en plusieurs lieux, avaient droit de loger chez leurs sujets.
- Aubin : n. m.
- Allure défectueuse du cheval, qui résulte de l'âge ou de la fatigue, et dans laquelle, galopant encore du devant, il ne peut que trotter du train de derrière.
- Aucié : adj.
- Réparé.
- Audivit : n. m.
- Droit de se faire écouter ; autorité.
- Auger : v. t.
- Dans les arts et métiers, creuser en gouttière une des surfaces d'un morceau de fer plat.
- Augustine : n. f.
- Sorte de chaufferette où une lampe à esprit-de-vin donne la chaleur.
- Aularques : n. m.
- Terme d'antiquité. Prince de la cour.
- Aulètride : n. f.
- Terme d'antiquité. Joueuse de flûte.
- Aulique : n. f.
- Acte que soutenait un jeune théologien ; il commençait par une harangue du chancelier de Notre-Dame, qui, à la fin de la harangue, donnait le bonnet au nouveau docteur.
- Aumailles : adj. et n. f. plur.
- Bêtes aumailles, bêtes à cornes, comme bœufs, vaches, taureaux.
- Aumant : adv.
- A l'avenir.
- Aumuce ou aumusse : n. f.
- Peau de martre ou de petit-gris que les chanoines et les chantres portaient sur le bras lorsqu'ils se rendaient à l'office.
- Aune : n. f.
- 1) Mesure ancienne de 3 pieds 7 pouces 10 lignes 5/6, équivalant à 1m, 182.
2) La chose mesurée. Une aune de soie, de drap, de galon. - Auneor : adj.
- Qui réunit.
- Auparager : v. t.
- Anoblir.
- Aurer : v. t.
- Guetter.
- Aures : n. f.
- Archaïsme. Vent, souffle léger.
- Auriex : n. m.
- Le mois d'avril.
- Aurique : adj.
- Il se dit des voiles qui ont quatre côtés, ou ralingues, sans être carrées.
- Ausels : n. m. plur.
- Oiseaux. Mot languedocien.
- Aussière : n. f.
- Terme de marine. Cordage commis avec des torons au nombre de trois ou quatre.
- Austrin : adj.
- Vent du Midi.
- Autan : n. m.
- 1) Vent du midi
2) En poésie, un vent violent. - Authente : n. m.
- Terme de plain-chant. Synonyme de mode authentique.
- Automédon : n. m.
- 1) Dans l'Iliade, le conducteur du char d'Achille.
2) Fig. et par plaisanterie, celui qui conduit une voiture. - Autotélique : adj
- Objet artistique ou activité autotéliques ne sont destinés qu'à obtenir une grande satisfaction pour la personne qui le crée.
- Autrou : n. m.
- Maître, seigneur. Mot breton.
- Auvoire : n. m.
- Imagination, vision, croyance sans fondement.
- Avalaige : n. m.
- Pente douce, chemin pour descendre.
- Avalaison ou avalasse : n. f.
- 1) Cours d'eau torrentiel, qui se forme soudainement à la suite de pluies ou de fontes de neiges
2) Terme de marine. Vent d'aval qui dure depuis plusieurs jours
3) Amas de pierres que les eaux ont roulées et déposées sur le rivage. - Avanie : n. f.
- 1) Vexations qu'exerçaient les Turcs contre ceux qui n'étaient pas leurs coreligionnaires, pour leur extorquer de l'argent
2) Traitement humiliant, affront public. - Avant-duc : n. m.
- Pilotage construit à l'entrée et sur le bord d'une rivière.
- Aventurine : n. f.
- 1) Pierre artificielle qui se fait avec du verre mêlé de limaille de cuivre, qui y éclate comme de petits grains d'or.
2) Pierre précieuse, pleine de plusieurs points d'or qui lui donnent beaucoup de brillant ; c'est un quartz coloré en jaune ou en rouge.
3) adj. invariable. De couleur d'aventurine. - Avertin : n. m.
- Maladie qui rend opiniâtre et furieux.
- Aviaire : adj.
- Relatif aux oiseaux.
- Avilance : n. f.
- Une parole vile et basse qui ne fait pas honneur à celui qui la prononce et qui salie généralement celui à qui elle est destinée.
- Avillon : n. m.
- Doigt de derrière d'un oiseau de proie.
- Aviraison : n. f.
- Détour de l'eau dans les salines.
- Avitin : adj.
- Patrimoine qui vient des aïeux. Biens, héritages avitins.
- Avuer : v. t.
- Suivre de l'œil le gibier. Avuer une perdrix.
- Avulsion : n. f.
- Terme de chirurgie. Synonyme d'arrachement et d'extraction. L'avulsion d'une dent.
- Axillaire : adj.
- Qui appartient à l'aisselle. Le creux axillaire. Les vaisseaux axillaires.
- Axonge : n. f.
- Graisse de porc fondue et préparée.
- Azamoglan : n. m. [Oglan = Enfant et Agiam = Barbare, étranger]
- Dans le sérail, enfant chargé des fonctions les plus basses et les plus pénibles.
- Azurin : adj.
- Qui est d'un bleu pâle, tirant un peu sur le gris.